Pas d'expulsion sans réactions !

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PAS D’EXPULSION DE MAISON SANS REACTIONS !

La politique sécuritaire se durcit à Toulouse comme ailleurs.
Le maire moudenc et ses potes rêvent d’une ville blanche et bourgeoise. Une smart-city pleine de caméra, d’uniformes en tout genre, de quartiers aseptisés et contrôlés, où circule paisiblement le fric de ceux qui en ont.
Alors forcément, il leur faut virer ou fliquer celles et ceux qui font tâche sur la carte postale, qui dérangent leurs plans.

Depuis des années, la lutte contre les occupations de bâtiments vides est une des priorités de Jean Luc.
Et il s’est trouvé tout un tas d’alliés, qui ont les mêmes intérêts que lui_ : des voisines vigilantes aux commercants entrepreneurs, en passant par les multi-propriétaires, les fachos et les médias réactionnaires. Tous unis pour poursuivre ensemble ce projet gerbant de transformer la ville à leur image_ : friquée et sécuritaire.
C’est qu’il leur faut un paquet de détermination pour empêcher des personnes de trouver un toît. Plus d’un logement privé sur 10 est inoccupé à toulouse… (29 000 habitations en 2019, plus d’1 million en france) sans parler des milliers de logements sociaux et autres bâtiments de l’État, vides eux aussi, souvent depuis des années.

Les raisons ne manquent pas pour des proprios, promoteurs, spéculatrices, de laisser des maisons vides.
Et c’est bien pour ça qu’il y en a tant_ ! La logique de la propriété privée et du capitalisme voudrait qu’on accepte sans broncher que des personnes aient plusieurs maisons inoccupées quand d’autres n’en ont pas. On refuse cette logique comme beaucoup d’autres qui forgent ce monde, et qui cherchent à maintenir l’exploitation et la domination de certaines personnes sur d’autres.

Il y a mille raisons de squatter.
Que ce soit pour des raisons économiques, politiques. Parce qu’on galère à payer un logement, ou juste à l’obtenir. Parce qu’on refuse d’accepter ce monde tel qu’il fonctionne et qu’on a besoin de temps et d’espace pour s’organiser, lutter, réfléchir ensemble, se filer des coups de mains quand c’est la galère… Parce qu’on en a marre de filer des thunes -qu’on a ou pas- à des rentières et à des entreprises qui défoncent la planète et des vies pour nous amener le gaz et l’élec…

Ces derniers mois, les expulsions -souvent musclées- s’enchaînent à Toulouse pour celles et ceux qui tentent d’habiter des maisons inoccupées. Alors on est véners et pas prêtes à…

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Auteur: IAATA