Patalavain & Patatisse : boycott !

Depuis mai 2022, à la boulangerie pâtisserie « bio & solidaire » Patalevain (quartier Fontaine Lestang), trois travailleuses sont en conflit avec leur ancien employeur. Ce dernier a enfreint de manière répétée le droit du travail et leur doit plus de 5000 € de salaire.

En solidarité, quatre autres ancien·ne·s salarié·e·s nous ont depuis apporté leur témoignage. Iels ont également vécu des entorses à leurs droits et rapportent un climat délétère imposé par l’employeur, ce qui a provoqué des départs à répétition.

Depuis le début du conflit, notre syndicat cherche à négocier directement avec l’employeur. Il a fallu un premier piquet syndical pour que ce dernier accepte une entrevue début juin. À cette occasion, nous lui avons remis un dossier expliquant les violations au droit du travail constatées.

Depuis, l’employeur s’entête et refuse toute discussion avec le syndicat en vue de régulariser la situation. Il s’est même vanté dans sa newsletter estivale de préférer « liquider sa boîte plutôt que de négocier le moindre centime, par principe ».

L’employeur a envoyé de multiples messages dédaigneux et intimidants directement à ses trois anciennes salariées. D’autre part, il les diffame publiquement et régulièrement, en les traitant de menteuses.

Les agissements de l’employeur ont contraint le syndicat à intensifier la mobilisation. Depuis le 18 juillet, nous appelons les travailleurs·euses, salarié·e·s, en auto-entrepreneuriat, au chômage, en formation, ou à la retraite, à faire preuve de responsabilité et de solidarité en boycottant les deux établissements toulousains suivants :

  • La boulangerie Patalevain, 88 rue Vestrepain
  • La pâtisserie Patatisse, 106 rue de Cugnaux

Un nouveau piquet de boycott aura lieu devant Patalevain le samedi 27 août de 16h30 à 19h00. Toutes les personnes solidaires des anciennes salariées sont invitées à s’y joindre.

Le syndicat ne lèvera son appel au boycott qu’une fois la situation régularisée.

Quelles entorses aux droits des salariées ?

Baisse unilatérale du temps de travail et des rémunérations

L’employeur reconnaît avoir baissé unilatéralement le temps de travail et les salaires, sans avenant aux contrats écrit et signé par les deux parties. Contrairement à ce qu’il affirme, le silence des salariées au moment des faits ne vaut pas pour acceptation tacite. Le droit du travail est très clair sur la question. Et quand un employeur fait travailler ses salarié·e·s moins…

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Auteur: IAATA