Patriote, internationaliste et fier de l'être ! — Bruno GUIGUE

« Le communiste, qui est internationaliste, peut-il être en même temps patriote ? Nous pensons que non seulement il le peut, mais il le doit. Ce sont les conditions historiques qui déterminent le contenu concret du patriotisme. Il y a notre patriotisme à nous, et il y a le patriotisme des agresseurs japonais et celui de Hitler, auxquels les communistes doivent s’opposer résolument », disait Mao Zedong en octobre 1938.

Voilà qui a le mérite d’être clair, et on assortira cette citation classique d’une mention spéciale pour les gauchistes boboïsés qui ne comprennent décidément rien aux luttes de LIBÉRATION NATIONALE.

Car être patriote et internationaliste aujourd’hui, ce n’est évidemment pas épouser la thèse impérialiste grotesque selon laquelle l’agressivité de Moscou et Pékin menacerait la paix mondiale, la démocratie et les droits de l’homme.

Qu’ils soient de droite ou de gauche, et de ce point de vue on peut dire que la bêtise est la chose du monde la mieux partagée, ceux qui en France ou ailleurs, mais surtout en Occident, pourfendent le prétendu « impérialisme » russe ou chinois contribuent, consciemment ou non, à un lavage de cerveau sans précédent.

Disons-le tout net : en stigmatisant la Russie et la Chine, ces pantins politico-médiatiques se mettent au service du seul IMPÉRIALISME digne de ce nom : celui de la Triade EU-UE-Japon, vassalisée par l’oligarchie financière mondialisée et le complexe militaro-industriel qui en est désormais la fraction hégémonique.

En bref, ils se font, comme disait Mao, « les larbins, et même les « toutous » de l’impérialisme » : 其走狗 ! Mais de même qu’on ne peut attendre d’un moule à gaufres autre chose que des gaufres, que peut-on attendre d’autre du système politico-médiatique occidental, sinon cette pitoyable logorrhée qui tente de justifier l’encerclement mortifère de deux grandes nations par un appareil militaire sans précédent dans l’histoire ?

Être patriote et internationaliste aujourd’hui, par voie de conséquence, ce n’est donc pas minauder en tortillant des fesses pour éviter d’avoir à CHOISIR entre les forces en présence au motif qu’en le faisant on « prend parti », on perd son « objectivité », ou on se fait le relai d’une « propagande de guerre » qui ne vaut pas mieux que les autres.

Quels arguments ridicules ! C’est comme si on était venu la bouche en cœur à Stalingrad, en 1942, un drapeau blanc à la main, pour expliquer qu’on ne veut pas choisir entre la Wehrmacht et l’Armée rouge de peur de se voir accusé…

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Auteur: Bruno GUIGUE Le grand soir