Pendant qu’on nous anesthésie avec les exploits des sportifs, La Marseillaise et la « fête olympique », la société continue de pourrir sur pied.
En Grande-Bretagne, l’extrême droite a instrumentalisé un fait divers sordide pour déclencher des émeutes racistes. Au Moyen-Orient, la guerre menace de se généraliser. En assassinant coup sur coup, à Beyrouth un chef militaire du Hezbollah, à Téhéran le chef politique du Hamas, les dirigeants israéliens prennent de nouveau le risque de mettre le feu à la région.
Tout en critiquant ces assassinats, les dirigeants américains renforcent leur armada en Méditerranée, prête à maintenir l’ordre impérialiste. Et, parce qu’ils savent que la provocation israélienne ne peut rester sans réaction, les États occidentaux appellent leurs ressortissants à quitter le Liban sans délai.
Les populations du Liban, de Syrie, de l’Iran, du Yémen, du Golan et de la Palestine occupés, ou encore les classes populaires d’Israël, elles, ne peuvent pas fuir. Elles seront, une fois encore, les premières victimes de la politique des régimes de la région et des manœuvres des puissances impérialistes pour contrôler le Moyen-Orient, son pétrole et ses voies commerciales stratégiques.
L’État d’Israël est devenu au fil du temps le bras armé le plus fiable et le plus aguerri de l’impérialisme dans cette zone. C’est pourquoi les dirigeants occidentaux lui apportent un soutien militaire et politique sans faille.
Les dirigeants israéliens ont réduit Gaza en ruines, provoqué la mort de dizaines de milliers de Gazaouis, couvert sinon encouragé la torture de prisonniers palestiniens. Et pourtant, le président Herzog a été invité à la cérémonie d’ouverture des JO à Paris tandis que Netanyahou était ovationné au Congrès américain.
Pour justifier les bombardements dans les pays voisins, la destruction de Gaza, le massacre des Palestiniens, Netanyahou mais aussi ses parrains…
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