Suite à l’attaque du Hamas du 07 octobre et à la réponse cruelle, disproportionnée, d’Israël, on a pu voir le parti pris honteux, indécent, de la France. Et ce, aussi bien au niveau politique, institutionnel, que médiatique. On s’indigne de la mort de civils d’un côté (on décrit la façon horrible dont ils ont ou auraient été tués, on raconte leur vie, leur histoire) autant qu’on minimise celle de l’autre (juste des milliers d’anonymes, « dommages collatéraux » du « droit d’Israël à se défendre »).
La décision d’Israël de bombarder la bande de Gaza (zone densément peuplée d’où les civils ne peuvent pas fuir) est immonde autant qu’absurde. Elle a détruit (et continue de détruire) des milliers de vie civile, souvent de façon atroce (ensevelis sous les bombes …), au nom d’une « guerre contre terrorisme » qu’elle ne pourra gagner (en tous cas pas de cette façon).
En France, la classe politico-médiatique n’a pas été à la hauteur. En dédouanant l’état hébreu de toute critique (« le droit d’Israël de se défendre », « c’est le Hamas qui a commencé », « ils utilisent les civils comme bouclier humain »), elle a encouragé (et continue d’encourager) une politique, guerrière, meurtrière (voire génocidaire), et porte une responsabilité (morale du moins), dans les « crimes de guerres » actuellement commis à Gaza.
Dans un retournement de valeurs digne de 1984 (« la guerre c’est la paix »), nos « élites » se sont en plus permis de diaboliser/marginaliser les rares partis (LFI en tête) qui condamnaient les « crimes de guerre » des deux côtés et réclamaient un « cessez-le-feu immédiat » (dans le but d’épargner un maximum de civils). On a ainsi pu assister à des déclarations/analyses au ras des pâquerettes (critique de l’état d’Israël = antisémitisme, doute sur des histoires sordides = négationnisme) visant à verrouiller le débat et mettre tout le monde au pas.
La bonne nouvelle apparemment, c’est que…
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Auteur: Jérôme HENRIQUES