Si vous voulez être tenu-e-s au courant de ce qu’il se passe pendant les perm vous pouvez nous écrire à placardbrule (at) riseup.net et on vous ajoutera sur la mailing list. C’est aussi complètement bienvenue de proposer des lectures, discussions, écoutes collectives, ateliers qui pourraient se passer pendant les perm. Les lectures ça peut être une brochure ou un texte que t’aimes trop, qui t’irrite rien qu’en y pensant, que t’arrives pas à lire solo… Et puis aussi hésite pas à écrire pour faire des remarques, d’envoyer des idées de livre ou de zine, nous dire qu’on craint, poser des questions… !
Lecture/discussion de mars :
Mardi 2 mars 16h :
Lecture d’un passage de « Queer ultra violence » qui s’appelle « crise identitaire ». Ça vient questionner les politiques identaires, quelle est l’importance de nos identités (queer), dans nos luttes, à quel point on devrait se baser dessus, ou bien essayer de les détruire… ?
Extrait :
« Il est clair que, puisque les identités façonnent nos expériences, nous ne pouvons pas faire une croix sur l’identité comme si c’était sans importance. Cependant, il est tout aussi clair que nous ne pouvons pas nous permettre de maintenir les identités qui nous sont imposées. Ainsi, une apparente contradiction surgit entre la nécessité de reconnaître l’identité construite socialement, et les tentatives de détruire la société de classes qui impose ces identités. Cette contradiction se révèle difficile, avec une gamme de réponses qui s’étendent du mépris pour la destruction de la société de classes au mépris de l’identité, en passant par de nombreux autres arguments, quelque part entre ces deux positions. »
Mardi 16 mars 16h :« Éclosion, explosion, Une biographie de mon sexe »
La brochure fait que quelques pages, on pourra donc tout lire, ou prendre des chapitres et en parler en grand ou petit groupes.
Extrait :
« C’est seulement à ma naissance que ces organes furent identifiés chez moi comme femelles. On m’affubla alors du genre féminin et des traditionnels petits chaussons roses tricotés par ma grand-tante. Pour satisfaire l’officier d’état-civil, mes parents me donnèrent la version féminine du prénom qu’iels avaient choisi pour moi. Comme il est d’usage dans notre société, ces organes disparurent de mon anatomie pour tout le monde. Les petites filles n’ont pas de sexe. Ma perception de mon corps s’arrêtait en bas de mon ventre, en haut de mes cuisses, les deux étant reliés par une surface de…
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Auteur: IAATA