Placard Brûle : prog de mars (+ expulsion et déménagement)

Mardi 7 mars à 18h30 – en mixité

Autour de l’appropriation culturelle

Ce n’est pas simple de lutter contre le racisme, vu les formes variées que ça prend, ni d’en démêler les causes et les conséquences pour avoir de la prise dessus. Ce mois-ci on a envie de parler d’appropriation culturelle, ou quand une population qui a le pouvoir s’approprie, simplifie et dé-politise un aspect de la culture d’une population opprimée. Essayons de mieux comprendre pour éviter de reproduire ça dans nos milieux et nos cercles affinitaires. On se basera sur un court texte de Maisha Z. Johnson, mais tu peux ramener d’autres textes sur le sujet, il n’y en aura jamais de trop. Ce sera possible de se séparer en petits groupes et de se retrouver en non-mixité personnes non-blanches si on en ressent le besoin.

Mardi 14 mars à 17h – en mixité

Lecture/discussion : Complotisme, confusionnisme… Mieux capter ces idées pour les combattre

C’est pas nouveau mais ces discours se répandent beaucoup. Avec la violence des injustices qui va continuer d’augmenter, ces réponses qui désignent certains responsables peuvent séduire beaucoup de gens. D’autres minimisent la dangerosité de ces idées en regardant uniquement nos rages en commun (contre les flics, les médias, les personnes friquées au pouvoir…). C’est un problème qu’il nous paraît nécessaire de regarder en face. Et pour ça, on a besoin de capter de quoi on parle. Alors on propose de se lire des textes ensemble (tu peux aussi en ramener que tu trouves intéressants !) et d’en causer. Quelle différence on capte entre complotisme, confusionnisme, conspirationnisme… ? D’où viennent ces idées ? Quels liens avec l’antisémitisme ? Et avec la queerphobie ? Quelles places elles prennent dans des luttes auxquelles on participe ?

Mardi 21 mars à 18h30 – en mixité

Le rôle du collectif dans les conflits

Dans les conflits qui s’enlisent, l’implication du groupe, des personnes autour, joue un rôle central dans leur résolution. On a beau parler de gestion de conflit, et parfois même avoir l’impression de progresser individuellement dans nos façons d’y réagir, ça ne peut pas fonctionner si on n’arrive pas à créer une culture commune autour de ces questions, où toutes les parties prenantes du conflit (communauté comprise) ont les mêmes intentions. Cette discute est donc l’occase pour nous d’essayer d’approfondir ensemble ces questions pour espérer poser les bases de cette culture commune. Alors c’est quoi la place du groupe ? À quel moment…

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Auteur: IAATA