Lundi 6 janvier à 15h – Un regard critique sur les plans et autres cartes
Les cartes et plans font partie de nos vies. Elles proposent une représentation, un résumé, un schéma, une simplification de parcelles de territoires et de lieux. Le choix des représentations n’est pas neutre : position du dessinateur.ice, demande des commanditaires et but recherché (ex : tourisme, contrôle de territoire pour des guerres…). Ce sont des outils avec un fort pouvoir. Or, très souvent ces plans nous guident. Avec l’évolution des nouvelles technologies, de plus en plus d’applications proposent des itinéraires tout tracés. A la question de la rentabilité, de la simplification et de la rapidité, qu’est ce qui est sacrifié ? Qu’en est-il de la construction de nos imaginaires, de nos mémoires, de nos chemins, de nos actions et des lieux occupés ?
Qu’est-ce que les nouvelles technologies ont changé dans nos manières de faire ? Et, qu’est ce que/qui ces représentations cartographiées invisibilisent ? (minorisé.es, répressions politiques des états, saccages environnementaux, re-construction entière de quartiers « gentrification »…) ?
On écoutera en premier un reportage de Tracks (Arte) sur la contre-cartographie.
Lundi 13 Janvier à 18h – C’est quoi le monde agricole aujourd’hui ?
Dans les milieux militants (et pas que) il y a beaucoup de clichés et de méconnaissances sur les agris et les paysan.nes. On pense un peu qu’il y aurait d’un côté les grand.es propriétaires terrien.nes qui se gavent de subventions, s’en mettent pleins les poches et sont à la botte de la FNSEA. Et de l’autre celleux qui se revendiquent paysan.nes, ayant fraîchement fui la ville : les bios, membres du réseau colibri, qui revendent leur légumes aux magasins bio qui nous coûtent un bras.
Parce que dans les espaces militants en ville, on parle de luttes écolo mais peu de la ruralité et de celleux qui y travaillent, y compris à Toulouse,…
Auteur: IAATA