Placard Brûle : programme mars !

En mars, les oiseaux font la fête et nous rappellent qu’on n’est pas les maîtres.ses de ce monde, on sort nos bras hibernés pour les inonder des premiers rayons de soleil … Mars, cette année, ça va être aussi l’intensification d’une campagne dont on se fout royalement mais qui risque quand même d’avoir quelques conséquences sur nos vies, avant avril où là rien n’ira plus, (tfacons avril est une blague, c’est pour ça qu’ils ont choisi ce mois-ci pour y faire leurs élections).

Et aussi, en mars, les permanences du Placard Brule qui continuent tous les mardis entre 15h et 19h, comme d’hab, avec des brochures, des revues, des affiches et des livres, quelques canaps’ où zoner, un peu de thé et à grignoter, n’hésites pas à ramener des trucs à partager si envie.

C’est important pour nous que cet espace soit accessible aux personnes qui ont besoin/envie de faire attention au covid (et autres virus). On tâtonne, on ne pense pas avoir de solution miracle, mais on essaiera de faire un point au début des discussions là-dessus pour voir ensemble si et comment appliquer des gestes de réduction des risques (aérer, masques…).

Et puis, les discuts :

Mardi 1er mars 16h :

A mort l’artiste !
Discussion à partir de la brochure du même titre, dispo sur infokiosques.net.

Parce qu’on se questionne rarement sur ce que ça implique de se définir et ou d’être perçu comme un.e artiste dans cette société, on a trouvé ce support pour en discuter. Cette brochure positionne entre autres les artistes (en tant que groupe social) au cœur de l’histoire du capitalisme et remonte même encore plus loin. Ce texte casse entre autres l’idée reçue qui voudrait que les artistes soient des instrumentalisés par les puissants mais plutôt que l’« artiste » a besoin d’eux pour exister (y compris lorsqu’il s’agit d’artistes alternos ou « pseudo » subversifs qui se définissent comme en opposition au système).

Extrait de la brochure :

« Se dire artiste aujourd’hui c’est une manière très branchée de se résigner à accepter – et donc à défendre – le monde marchand et à en être, sous couvert de « reconnaissance », son esclave le plus docile ; un VRP de la non-vie et de l’ennui. L’extension du terme  » artiste  » à une multitude d’activités – comédiens, musiciens, chanteurs, comiques, danseurs, cinéastes, photographes, designers, stylistes, etc. – est une expression de l’acceptation toujours plus grande des valeurs bourgeoises. Si cette dissolution du mot  » artiste « …

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Auteur: IAATA