Plus ça pue plus on aime

Les poubelles de nos rues sont pleines de poubelles et nos rues débordent de poubelles pleines.

De nouvelles poubelles s’amoncellent sur les poubelles pleines.

C’est un déferlement de poubelles pleines qui s’accumulent dans nos rues et qui transforment la rue en une immense poubelle.

La rue est une poubelle géante pleine d’ordures.

La rue est grosse de sacs obèses remplis d’ordures.

Des sacs obèses remplis d’ordures s’empilent sur d’autres sacs remplis d’ordures.

Un mur d’ordures se dresse dans nos rues.

Un mur d’ordures transforme la rue en une immense décharge à ciel ouvert.

Une montagne de sacs poubelles éventrés déverse des tas d’ordures dans nos rues.

Nos rues disparaissent derrière une montagne de sacs poubelles éventrés qui vomissent les ordures amoncelées dans nos rues.

C’est une avalanche d’ordures.

On ne sait plus très bien ce qui est de l’ordure et ce qui n’en est pas.

On ne fait plus la différence entre l’ordure et ce qui n’en est pas.

Nos rues sont salement envahies d’ordures.

Les ordures sont partout.

Nos rues sont couvertes d’objets brisés d’emballages d’épluchures de sacs.

Des tonnes de déchets de toutes sortes recouvrent nos rues.

Des tonnes de déchets de toutes sortes se répandent dans nos rues et nous entravent. Les rues sont bloquées par des tonnes de déchets.

Nous nous frayons un chemin au milieu d’un tas d’ordures qui nous entravent et au milieu desquelles il est difficile de marcher.

Nous devons marcher sur des tas d’ordures pour traverser la rue.

Nous devons trouver un passage au milieu des déchets des os de poulets des boîtes de pizzas et des bouteilles de shampooing antipelliculaire à la pomme.

Nos pas s’enfoncent dans la matière molle des déchets organiques.

C’est un océan de déchets qu’il nous faut piétiner sur notre passage.

Nous sommes inondés de déchets organiques.

Nous nageons dans une mer de déchets organiques dont le…

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Auteur: dev