Plus de 100 organisations du monde entier signent une lettre critiquant le Sommet de haut niveau sur la biodiversité

Réponse des peuples au Sommet de haut niveau sur la biodiversité

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Le sommet de l’ONU sur la biodiversité qui aura lieu le 30 septembre 2020 attirera l’attention du monde entier sur la crise de la biodiversité et l’urgence d’agir. Toutefois, nous sommes préoccupés par le fait qu’il manque de temps pour un dialogue significatif et qu’il ne garantit pas une participation adéquate de la société civile, en particulier des groupes qui sont les plus touchés par la destruction de la nature et qui jouent un rôle clé dans la préservation de la biodiversité.

Nous dénonçons le fait qu’il n’y ait pas eu de processus démocratique permettant à la société civile de désigner des orateurs qui puissent refléter notre voix. Nous condamnons le fait que les peuples indigènes, les communautés locales, les femmes, les jeunes, les systèmes agricoles coutumiers et indigènes et les petits producteurs alimentaires ne soient pas représentés de manière adéquate par leurs organisations, alors que le Sommet accorde un rôle de premier plan à certaines des plus grandes entreprises et à certains des acteurs financiers les plus responsables de la destruction de la biodiversité.

Nous rappelons aux États qu’ils ont l’obligation de protéger la biodiversité, mais qu’ils doivent également assurer la mise en œuvre des droits de l’homme. Pour ce faire, ils doivent assurer la participation effective des personnes et des communautés en tant que titulaires de droits et veiller à ce que les États rendent compte de leurs engagements.

Nous invitons également les États à s’engager de bonne foi dans le processus d’élaboration d’un cadre mondial ambitieux pour la biodiversité, qui s’inspire de manière compatible de toutes les dispositions de la CDB et constitue un outil…

Auteur : Collectif
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