Plusieurs milliers de personnes dans la rue contre la loi de sécurité globale

Le rendez-vous parisien était fixé mardi 17 novembre à partir de 16h, place Édouard-Herriot, à côté de l’Assemblée nationale. Le rassemblement contre la proposition de loi relative à la sécurité globale a rassemblé déjà plus de 2.000 personnes en cette fin d’après-midi.

Plusieurs appels ont convergé. Celui des syndicats de journalistes et d’associations de protection des droits de l’Homme, mais aussi la manifestation des Gilets jaunes, qui fêtent aujourd’hui leur deuxième anniversaire, ainsi que de multiples collectifs et associations : Attac, Alternatiba, Extinction Rebellion, Youth for climate, etc. Des politiques tels que le député France insoumise François Ruffin ou encore des familles de victimes de violences policières sont également présents, dans une ambiance joyeuse.


La manifestation devant l’Assemblée nationale a dépassé les 2.000 participants

Le texte, porté par les députés La République en marche (LREM) Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue, est examiné par les députés en séance publique à partir de ce mardi soir, pour la séance de 21 heures. Plusieurs dispositions, permettant l’usage de drones par les forces de l’ordre ou ouvrant la voie à l’utilisation de la reconnaissance faciale inquiètent. Mais c’est surtout l’article 24 qui est visé par les protestataires : il risque de restreindre de façon très importante la possibilité de diffuser des images d’agents des forces de l’ordre et est perçu comme une volonté de cacher les violences policières.

« La loi permettra de transmettre en temps réel les images des caméras embarquées des policiers, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent, explique Arthur, de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du net. Avec les progrès de la reconnaissance faciale, les policiers pourront de plus en plus facilement identifier les manifestants. »


L’avocat Arié Alimi

« Nous sommes maintenant dans…

Auteur: Reporterre
La suite est à lire sur: reporterre.net