Plutôt que la guerre entre galériens : solidarité et entraide

Présents pour harceler, menacer et attaquer un squat avenue de Fronton au printemps dernier, cette semaine c’était un squat route de Launaguet qui était visé.
Ils se prétendent sauveurs des personnes âgées, de la veuve et l’orphelin.
En réalité, ce ne sont que des personnes qui veulent gagner du pouvoir, avoir la cote sur les réseaux sociaux, obéir à leurs petits chefs (mais sérieux Billel t’es payé combien pour faire ça ?).
Ils défendent les biens de propriétaires fonciers qui sont tellement riches qu’ils peuvent se permettre de laisser leurs propriétés vides pour faire monter les prix.
D’ailleurs les « pauvres propriétaires » du 112 route de Launaguet avaient déjà mis à la rue des familles qui squattaient il y a 2 et 4 ans, pour continuer de garder la maison vide.

La maison du 112 route de Launaguet qui a été re-squattée la semaine passée a subi un harcèlement médiatique dans un premier temps. Rapidement, une milice contactée par la propriétaire a continué le harcèlement – pierres jetées la nuit, campement, menaces et insultes devant le portail, coups et crachats sur les personnes venues en soutien aux habitants, ronde à une dizaine armés de bâtons à la recherche des soutiens qui tractaient dans le quartier.

A la suite d’un arrêté d’expulsion sous 24h déposé par les flics et malgré un soutien chaleureux des habitants du quartier, les habitants du 112 route de Launaguet décident de partir dans la nuit du 26 au 27 octobre, tentant ainsi d’éviter les intimidations et les humiliations de cette fameuse milice associée aux flics et aux journalistes. Pendant le déménagement 3 petites frappes qui jouaient les gros bras ont tenté à nouveau de mettre la pression mais ont été mis en fuite.

Dans la même semaine, ce sont quatre squats qui ont été expulsés, à travers coups et menaces de sous fifres armés pour certains, ou grâce à une nouvelle législation sur le squat, la loi ASAP, permettant une expulsion rapide pour d’autres. Ce sont aussi 150 personnes qui ont été expulsées dans la même période à Saouzelong, avec un aller simple pour certains en centre de rétention administrative, prison pour sans-papiers. Et bien sur toujours plus de gens qui galèrent à payer le loyer faisant craindre une expulsion locative.

Ces pratiques répugnantes nous révoltent !

Nous partageons tous les mêmes conditions sociales : avoir le choix entre se faire exploiter au boulot, survivre des miettes ( RSA, chômage, etc.), ou en bossant sans être déclarés, le tout pour se faire…

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Auteur: IAATA