24 heures après la monumentale raclée subie par le parti présidentiel aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le président Macron, celui-ci a réussi, pour la deuxième fois en deux ans, l’exploit d’unir électoralement la gauche contre lui. Sous le nom du Nouveau Front Populaire, les principaux partis de gauche, centre-gauche et gauche radicale, se sont unis pour discuter d’un programme commun, en vue des législatives anticipées, qui auront lieu le 30 juin et le 7 juillet. Comme on pouvait s’y attendre, le fameux « arc-républicain » – à savoir, la droite et l’extrême droite – nous a de nouveau fait part de ses jérémiades devant cette union. D’autre part, Ciotti et une partie des « Républicains » se proposent pour servir de force d’appoint à l’extrême droite. Rien d’inédit, si l’on regarde ce qu’il s’est passé au XXe siècle.
L’éditocratie vent debout contre le Nouveau Front Populaire
Pour reconnaître du premier coup d’œil l’un des principaux symptômes d’une crise d’angoisse de la caste bourgeoise médiatique, il faut observer leurs réactions à chaud, lorsque la gauche — comment ose-t-elle ? — parvient à s’unir dans une perspective électorale. Comme lors des dernières élections législatives qui se sont tenues en 2022 — documenté par Acrimed ici, là et là, le bloc bourgeois libéral s’est immédiatement offusqué de l’union des gauches. Comment peuvent-elles « se renier » et s’allier à la France Insoumise ? Les réactions ont en effet valu leur pesant de cacahuètes. C’était entre autres le cas lors de la soirée spéciale consacrée aux tractations électorales, le 10 juin. Composé des indéboulonnables Ruth Elkrief, Renaud Pila et autres Éric Brunet, le plateau a été pris d’une tempête de panique à la suite de l’annonce de l’accord trouvé entre les principaux partis de la gauche…
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Auteur: Adrien Pourageaud