Édito du festival
C’est à partir de la formule « Casser leurs marchines / fabriquer les nôtres » que nous avons construit le programme du festival. Il s’agira de faire la lumière quant à ce qu’elles détruisent et ce qu’elles transforment du vivant, de nos vies et de nos dépendances. C’est à travers la réappropriation, la création et la réparation des outils et de certaines techniques, la désertion de certain·es autres, que nous tentons de nous sortir du piège.
Comment réagir à l’arrivée de Chat-GPT dans nos vies ? Où en est-on de la reconnaissance faciale ? Qui sont les luddites d’hier et qui sont celleux d’aujourd’hui ? Quelles pratiques de la médecine autonome nous propose le collectif Gynepunk ?
Certain·es des organisateur·ices de ce festival prennent des hormones. Certain·es dorment dans une maison autoconstruite. D’autres vont à des formations pour être autonome en énergie. Certain·es utilisent un smartphone, d’autres non. Certain·es ont réussi à ne pas installer google dessus. D’autres écrivent sur whatsapp et scrollent sur insta. Les mêmes réparent le tracteur.
Nous pensons que la techno-critique est fondamentale pour s’armer contre le vieux monde. Nous pensons aussi que les pensées queer et féministes le sont tout autant pour s’armer contre ce même vieux monde. Et c’est ensemble que nous le poussons au fond (au bord ?) du gouffre.
Les podcasts des discussions
La lutte des luddites – histoire racontée des briseurs de machines des années 1800.
Partons à la rencontre des premières technocritiques de l’ère industrielle : les luddites, ouvriers de l’industrie textile de l’Angleterre du début du 19ème et leur mystérieux général Ludd. Pour avoir brisé les premières machines à tisser industrielles entre 1810 et 1816, ils ont été sévèrement réprimés. Qui sont leurs héritier·es ?
Par Loukoum et Whalesplash, de l’équipe d’orga du Livrosaurus Rex.
Critique…
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