Police du vêtement : une rentrée sous le signe de l’islamophobie


12 millions d’élèves sont rentrés ce lundi pour une nouvelle année scolaire. Après avoir polarisé les débats durant tout l’été sur le «burkini» puis sur le rappeur musulman Médine, le gouvernement a choisi d’axer sa rentrée sur l’abaya. Une robe longue portée par une infime minorité d’élèves. Une tenue que personne ne connaissait il y a encore deux semaines. En France, le racisme à l’égard de la communauté musulmane est une obsession nationale, un mode de gouvernement. Comme l’illustre la traque d’adolescentes en robes amples.Quelques éléments sur cette rentrée de la honte :


Police du vêtement

À Avignon, des uniformes devant un lycée. Au lycée Mistral, une photo diffusée par le média Révolution Permanente montre des agents devant l’établissement pour surveiller l’interdiction des abayas. Des flics qui contrôlent les tenues des jeunes élèves, énième illustration d’un régime autoritaire et raciste. Pour un cas repéré, combien d’autres ne sont pas dénoncés ? Cnews rapporte qu’au lycée Joliot-Curie de Nanterre, «le proviseur, les médiateurs de la ville, la police et des membres de l’équipe municipale» veillaient «à ce qu’aucun étudiant ne brave l’interdit». Deux élèves en robes longues ont été expulsées. Sidérées, l’une d’elle expliquait : «Je me suis toujours habillée comme ça, ça n’a jamais dérangé, à part l’année dernière où ça a commencé à déranger un petit peu. Je suis choquée qu’on me recale comme ça de ma rentrée juste pour une robe et qu’on me dise que je ne suis pas habillée correctement».

Brigades spécialisées

Pour surveiller l’habillement des écolières musulmanes, le Parisien révélait le déploiement de «brigades des Valeurs de la république» qui sont renforcés par des «équipes mobiles académiques de sécurité (EMAS)» appuyées par des personnels du ministère de l’Intérieur. Le nom même de brigade des valeurs…

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Auteur: B