Pollution plastique : vers un traité international, enfin ?

Ce mardi 23 avril, l’INC (Intergovernmental Negotiating Committee) se réunit à Ottawa pour sa quatrième session de négociation d’un traité international sur la pollution plastique. Pour les négociateurs, l’objectif est de trouver un accord sur un traité à valeur contraignante sur les déchets plastiques. Car il y a urgence : il y cinq mois, les négociations de l’INC3 à Nairobi ont patiné, le manque d’ambitions concrètes frustrant les ONG. Il restera, après Ottawa, un cinquième et dernier tour de négociations en Corée du Sud, en fin d’année.


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En principe, les INC sont au plastique ce que les COP sont au climat. Créées en 2022, elles cherchent à entériner un premier accord international d’ampleur réunissant les 175 pays membres. Les désaccords sont encore nombreux : les ONG préconisent une réduction de 75 % de la production pétrolière d’ici 2040, tandis que les pays producteurs de pétrole et les lobbys industriels défendent plutôt une approche axée sur le recyclage. Le ministre de l’Environnement canadien, Steven Guilbeault, indique à l’AFP vouloir « parvenir à avoir un texte avec 60 à 70 % des éléments validés » à la fin des discussions de l’INC4. Une nécessité, car les enjeux sont immenses.

Situation plastique cataclysmique

À l’échelle mondiale, la production de plastique poursuit sa course effrénée. Les projections émises par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dessinent un tableau alarmant de l’avenir si les politiques actuelles ne changent pas. Alors qu’elle a déjà doublé au cours des vingt…

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Auteur: Tristan Dereuddre