Le gouvernement veut généraliser le SNU – Service National Universel – à tous les lycéens et lycéennes. Pour l’instant, il est réservé aux volontaires, qui sont majoritairement des enfants de policiers ou de militaires. Ce qui n’empêche pas ces «stages» patriotiques encadrés par l’armée de faire souffrir les adolescents. Quelques exemples :
France info a révélé ce lundi 11 septembre des faits qui ont eu lieu en juin, dans un centre du Service national universel de Haute-Savoie. Deux garçons participants au stage ont été surpris dans une chambre dont les occupantes étaient absentes. Une «faute» qu’il fallait punir. Une tutrice demande aux deux jeunes de «nettoyer les box des chevaux». Mais la punition n’était pas suffisante. Deux cadres, supérieurs hiérarchiques de la tutrice, exigent qu’ils fassent des pompes, sur proposition d’un autre jeune volontaire. Les adolescents vont faire des pompes sur le goudron, puis être obligés d’en faire d’autres sur des graviers. «On s’est énervés parce qu’on savait que c’était interdit», témoigne l’un des garçons. Des petites claques «humiliantes» leur sont alors distribuées «Les cadres criaient sur les gamins, comme s’il fallait leur faire peur. Dès qu’il y avait un peu de bruit dans une chambre, ils les sortaient dans le couloir pour leur faire faire la chaise» explique une témoin. Bonne ambiance.
En avril, le média Politis évoquait des faits de harcèlement sexuel et de racisme de la part d’encadrants lors de stages du SNU dans les Hauts-de-Seine à l’été 2022. Le commandant, un militaire, avait proposé aux mineures qui se plaignaient de ne pas avoir de toilettes dans leur chambre : «les filles, j’ai des toilettes dans ma chambre, si vous voulez passer, vous êtes bientôt majeures». Une tutrice qui s’était penchée pour ramasser un stylo avait reçu un «coup de ventre» au niveau des fesses par le militaire, qui avait cru bon…
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Auteur: B