Porte-bébés, écharpes… les bienfaits d’une pratique ancestrale

Lorsque j’ai eu mon premier enfant, un bébé des plus typiques, donc très exigeant, je cherchais un moyen de l’apaiser tout en me laissant une certaine liberté pour effectuer les tâches du quotidien. C’est ainsi que j’ai découvert le portage.

À la base, il s’agissait d’un long tissu tout simple que l’on attachait en faisant des nœuds impossibles et qui permettait de porter le petit endormi, durant des heures, pendant que sa mère ou son père faisait les courses ou la cuisine, prenait un café, partait en excursion… C’était une merveille.

Dans notre cas, nous avons eu recours à différents systèmes : des bretelles, des écharpes, des sacs à dos ergonomiques, etc. Chaque dispositif avait ses avantages et ses inconvénients. Si certains étaient plus faciles à utiliser, d’autres se révélaient moins maniables mais plus chauds. À l’époque, ils étaient tous vendus comme des alternatives à la parentalité naturelle, un peu dans le sillage de la philosophie hippie, et les gens regardaient ça dans la rue comme une curiosité.

Petit à petit, ces méthodes se sont popularisées et aujourd’hui, plus personne ne trouve étrange de voir un papa ou une maman porter son bébé dans la rue.

Un retour à nos origines

Mais cette mode récente n’est rien d’autre qu’un retour aux sources. Déjà pendant la préhistoire, les bébés survivaient aux déplacements incessants des peuples nomades, en restant accrochés à leur mère.

Et sans remonter aussi loin dans le temps, nos grands-mères prenaient un foulard, l’attachaient autour de leur corps et portaient le bébé au dos ou sur les hanches alors qu’elles allaient travailler aux champs ou qu’elles s’occupaient du reste de la fratrie.



Le landau est une invention relativement moderne. Il a été inventé en 1733 par l’architecte et paysagiste anglais William Kent qui s’est inspiré de la structure d’une charrette tirée par des chevaux. Ses premiers…

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Auteur: Ana Vanessa Bataller Cervero, Profesor en Biomecánica de la Actividad Física y del Deporte, Universidad San Jorge