Voyons, enfin, la rue comme elle devrait être: un espace d’expression politique, un espace public de discussion et d’échange, un espace artistique de partage, ouvert et accessible à tous·tes. Bref, un monde artistique intrinsèquement politique, sans frontières et sans l’ombre d’une publicité oppressive, capitaliste, consumériste et antisociale.
Marseille, est depuis longtemps l’un des épicentres en France de cet art urbain révolutionnaire qui fait chier les maires, les riches, les policiers et toutes ces personnes qui ne supportent pas le changement sociétal.
L’art urbain est en conflit avec le conformisme social, et est “sans doute” une des formes les plus vivantes de l’éducation populaire. Les violences policières, la lutte féministe, les migrations, la gentrification, un ministre accusé de viol, un maire qui transpire la corruption, etc, font partie des sujets que la population marseillaise considère essentielles à exprimer sur la place publique.
Voici quelques clichés de mon dernier passage en ville, agrémentés de citations qui en illustrent la portée politique.
I – Liberté et sécurité.
Le gouvernement persiste et signe, en dépit des mobilisations historiques massives contre sa dérive autoritaire, et après ses basses manœuvres pour étouffer la contestation en prétendant « réécrire » l’article 24 de la proposition de loi sur la Sécurité Globale. D’un côté, il vient d’adopter le projet de loi sur le séparatisme, qui restreint à son tour les libertés publiques au nom de l’affirmation des « principes républicains ». De l’autre, il vient de faire publier trois nouveaux décrets engageant un fichage massif de militantes et militants politiques. +source.
II – Surveillance.
Iles disent non à une société dans laquelle il faudrait surveiller chacun·e à chaque instant, une société malade de sa paranoïa. L’Autre n’est pas un·e ennemi·e à contrôler mais un·e ami·e à comprendre et à aider. Le tout sécuritaire tend à nous faire croire que nous serions assailli·es par des anonymes qui nous voudraient du mal. Au contraire, les militant·es souhaitent un monde où l’on s’attèle à guérir une société malade du Capital et à prendre soin de chacun·e. C’est de cette façon que nous pourrons vivre dans un monde apaisé. +source.
III – Faux séparatisme.
Et juste à ce moment-là – viens me répéter après ça, que l’hasard n’est qu’hasardeux : je suis tombé sur l’ahurissante – ahurissante – vidéo où un…
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Auteur: R. Parreira