Trente minutes. C’est le temps qu’il a fallu à Emmanuel Macron, confortablement installé dans son Falcon 7X – un jet de la marque Dassault appartenant à l’Armée de l’air – pour parcourir les 220 kilomètres reliant Paris à Lille. Décollage un peu avant 20 heures. Arrivée sur les coups de 20 heures 30. Vite, le président de la République se rend au stade Pierre-Mauroy, où doit commencer le deuxième match de l’équipe de France de rugby dans sa Coupe du monde. L’adversaire du jour, l’Uruguay. Il arrive pile à temps pour les hymnes, où les caméras le captent, tout sourire. Cette fois, il ne prend pas le risque de descendre sur la pelouse, après la bronca essuyée en ouverture de ce tournoi, au Stade de France.
Pas de pot, le match est nul. La France s’impose dans la douleur, 27-12. Une fois terminé, Emmanuel Macron s’en va serrer quelques mains, peut-être saluer les joueurs. Pas longtemps en tout cas. À 00 h 15, il est déjà de retour dans son Falcon 7X, qui se pose avant une heure du matin à Paris.
Une heure de TGV
Un aller-retour express donc, dans l’unique but d’aller voir un match de rugby. La pratique questionne, surtout pour se rendre dans une ville si proche de la capitale. Car Lille se situe à 220 kilomètres de Paris. Le TGV met 1 heure 02 pour y aller. Une voiture, roulant à allure « normale », à peine plus de deux heures. Évidemment, aucune ligne d’aviation civile de passagers n’existe entre ces deux villes, quasiment voisine. Dans une circulaire signée en novembre 2020, l’ancien Premier ministre Jean Castex demandait ainsi aux…
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Auteur: Pierre Jequier-Zalc