Pour Deloire et RSF la porte était fermée de l'Intérieur. — Jacques-Marie BOURGET

Les occasions de rire étant confinées, il est bon de prendre un moment de détente en évoquant Reporters sans Frontière. Aujourd’hui un RSM, puisque Reporters sans Ménard. A croire que cette invention est aussi là pour nous faire rire. Ce qui démontre RSF est utile. En lisant « Marianne » (« en accès libre »), je découvre que l’immense Christophe Deloire, patron rémunéré de RSF, est en colère. Fâché contre des journalistes galopins auto-définis comme des « street reporters ». Le grand maître du journalisme entend les fesser, et sur Twitter dénonce les attaques dont son association fait l’objet. Taha Bouhafs, ex-militant de « La France Insoumise » qui travaille pour « Le Média », « Là-bas si j’y suis », et Gaspard Glanz de Taranis News, n’arrêtent pas de lui brûler la plante des pieds, via le réseau social. Ces deux petits journalistes, qui ne vénèrent pas Christophe, sous entendent que RSF :« vivrait de subventions d’Etat et qu’il serait proche du pouvoir ».

Courageux face aux deux gamins, talentueux et sans le sou, Christophe sait trouver les mots qui payent : « RSF répondra par les moyens juridiques qui s’imposent aux menaces, insultes et propos diffamatoires proférés par Gaspard Glanz et aux allégations mensongères et accusations aberrantes colportées par Taha Bouhafs contre l’organisation et son dirigeant. »

Attention Chris, quand tu parles de « dirigeant » on sent monter une pointe de Kim Jong-un. Autrement dit, ce personnage médiatique utilise la menace d’une justice, que l’on connait impartiale, pour sortir des poches des deux confrères les euros qu’ils n’ont pas en « dommages et intérêts ». C’est chic, viril, et indique que l’honneur de Deloire a un prix. Pour être objectif -valeur que Deloire a enseigné quand il dirigeait le Centre de Formation des Journalistes (mais oui)-, nous sommes obligés de dire que, contrairement à Ménard qui n’a fait que quelques piges pour FR3 et publié un petit guide sur les vins du Languedoc, Christophe, lui, a pratiqué le métier pendant une dizaine d’année. Un « pro » quoi !

Le drame que vit…

Auteur: Jacques-Marie BOURGET Le grand soir
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