Pour des postes et des moyens, on est là, de la maternelle à la fac !

Ce mardi 26 janvier nous avons manifesté partout en France. Voici quelques images de la manifestation parisienne, en attendant les retours des cortèges qui ont eu lieu partout en France. Écrivez-nous à universiteouverte[at]protonmail.com ?

Nous n’avons plus besoin d’argumenter ni d’expliquer, les faits sont là.La crise sanitaire démontre ce qui se fissure lorsque on a épuisé des services publics, l’hôpital, l’école, l’enseignement supérieur et la recherche. Les universités sous-équipées et sous-dotées se consument dans leur « autonomie » et leur mise en concurrence, dans leur incapacité à répondre à l’épuisement et l’angoisse d’une jeunesse étudiante combattive mais sacrifiée, et dans la souffrance des équipes administratives et pédagogiques en burn-out et des départements fonctionnant parfois à 80% sur le travail des vacataires précarisé·es. Plus rien ne tient. Et nous sommes pourtant des milliers à continuer d’enseigner devant des écrans noirs, d’évaluer, et même de noter aveuglé·es par l’argument de la préservation de la « valeur des diplômes ». On continue de remplir des tableaux Excel, de refaire des emplois du temps, d’organiser des scénarios sur la reprise des cours en fonction des annonces contradictoires ou impréparées qui tombent chaque semaine, pour tenter d’offrir une formation aux étudiant·es, qui n’en peuvent plus. 

Après presque un an de lutte contre la LPR, percutée par la crise sanitaire sans jamais faiblir, nous nous sommes vu offrir la loi un 24 décembre 2020, alors que le pays se voyait autoriser une respiration pour les fêtes, après deux mois d’un deuxième confinement. Après la LRU, ParcourSup, Bienvenue en France, la LPR est un nouvel épisode du rouleau compresseur qui creuse encore la destruction du service public de l’université et de la recherche ; une destruction contre laquelle l’ensemble des personnels s’est soulevé. AG après AG, réunions après réunions, coordinations après coordinations, la question du travail gratuit, de la précarité et de l’aberration de la recherche sur projet, que la LPR promet de…

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Auteur: gillesmartinet