Pour développer la vaccination il faut donner le la possibilité de boycotter les vaccins étasuniens à ARN ! — Guillaume SUING

La question vaccinale est sans doute la plus épineuse de toutes les questions sanitaires dans la séquence actuelle de COVID19 : C’est dans l’esprit du grand public le « remède miracle » par excellence, et c’est ainsi qu’on nous l’a vendu sur les plateaux télé. En quelques mois, cette question a pris toute la place et suscité des réactions irrationnelles dans les deux « camps » façonnés par la bourgeoisie, celui des « alarmistes » et celui des « minimisateurs ». Il est clair que Big Pharma attend avec la vaccination anti-covid des dividendes d’une ampleur historique. Les enjeux financiers n’ont jamais été aussi puissants et la guerre économique entre industriels aussi rude. Malgré cela, l’espoir qu’a fait naître la vaccination dans l’esprit des personnes les plus touchées par la maladie annule toute forme d’esprit critique vis-à-vis des différents types de vaccins présents sur le marché : Il faudrait militer pour « les plus efficaces », les vaccins à ARN américains.

La variété, la complexité des types de vaccins ne favorisent pas une prise de position éclairée chez les citoyens sans formation en biologie (et ils sont nombreux !). Et nombreux sont ceux qui deviennent hostiles à toute forme de vaccination, renforçant les rangs des traditionnels « antivax ». Pourtant l’apport historique de la vaccination depuis le XIXe siècle est absolument indiscutable, et toujours infiniment plus significatif en terme de bénéfice que les risques encourus (toujours présents mais infinitésimaux). Des vaccins mis sur le marché ont parfois été soustraits aux recommandations pour cause de déséquilibre entre bénéfice et risque : Le vaccin anti-papillomavirus Gardasil produit par le poids lourd français Sanofi a failli devenir obligatoire en France en 2019 par la volonté d’Agnès Buzyn alors ministre de la Santé, tandis que de nombreux pays venaient de le retirer de leurs recommandations en raison d’incertitudes sur le ratio bénéfice-risque (syndrome de Guillain-Barré essentiellement). Evidemment à chaque fois les risques sont difficiles à quantifier, mais qu’en est-il des effets secondaires de vaccins de type nouveau, les vaccins à ARN, qui sont souvent des troubles survenant longtemps après l’inoculation, quand les phases 1, 2 et 3 ont été validées en moins d’un an quand il faut habituellement plusieurs années (et quand la phase 4, la plus longue à très grande échelle, est en cours d’évaluation, sur les populations elles-mêmes) ? Peut-on surtout faire…

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Auteur: Guillaume SUING Le grand soir