Pour le bien commun, il faut en finir avec les privatisations


Au fur et à mesure que les idées néolibérales ont progressé, les services publics se sont largement dégradés. Bien aidés par les médias, nos dirigeants ont ainsi pu privatiser une bonne partie d’entre eux, et ils continuent aujourd’hui de réclamer l’accélération du processus. Pourtant, à de nombreux égards, cette façon de faire n’a pas facilité la vie des gens, bien au contraire.

Bon nombre de secteurs ont été touchés par les ravages des privatisations. Dans le but de faire accepter ce processus, les néolibéraux n’hésitent pas même à saboter la qualité de nos services publics pour arriver à leurs fins. Que ce soit dans les domaines de la santé, du transport, de l’éducation ou encore de l’énergie, le but est le même : générer du profit pour une minorité de privilégiés.

Une politique de riches

Il faut dire que les riches se moquent bien de la qualité des services publics puisqu’ils disposent d’alternatives privées. Si dans les services publics tout le monde est sur un même pied d’égalité, dans le privé, plus on est fortunés, mieux on est lotis.

Un milliardaire se fiche bien des trains défaillants ou des routes qui se dégradent ; il pourra utiliser son propre jet. Source : Flickr

Les hôpitaux sont pleins à craquer ? Et alors ? Un milliardaire n’aura qu’à faire appel à son médecin personnel qui se libérera très rapidement en échange d’un beau chèque. Peu importe également que les moyens des écoles se réduisent comme peau de chagrin. Il pourra de toute façon placer ses enfants dans un établissement privé où ils ne seront certainement pas mélangés avec des petites vermines des milieux prolétaires.

Cette mentalité s’inscrit complètement dans l’idéologie capitaliste et néolibérale pour laquelle il existe un « ordre naturel » dans lequel les riches méritent leur fortune et les pauvres méritent leur misère. Après tout, si les plus démunis ne peuvent pas s’offrir ce qu’ils veulent, c’est sans doute parce qu’ils n’ont pas assez travaillé…

Partant de là, pourquoi alors « ceux qui ont réussi » devraient-ils payer des impôts ? Pourquoi d’ailleurs devraient-ils participer aux cotisations communes comme les retraites et la sécurité sociale ? La suite logique de ce raisonnement ultralibérale est simple : privatisons tous les services publics pour ne plus avoir à débourser quoi que ce soit pour l’État.

Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage

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Auteur: Victoria Berni