Pour l'eau, pour le vivant, non aux méga-bassines !

Méga-bassine : un projet a contester

Dans les Deux-sèvres et départements limitrophes de nombreux collectifs se sont constitués pour lutter contre des projets de bassines, et protéger ce bien commun. Loin de ne concerner que la Vienne, la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-sèvres ou la Vendée, ces projets de bassines (aussi malhonnêtement appelées réserves de substitution) dramatiquement inconséquents et destinés à se généraliser partout en France, constituent les symptômes édifiants du capitalisme qui exploite sans vergogne cette ressource naturelle.La captation de l’eau « bien commun » devrait s’effectuer en premier au profit de la « nature » pour ensuite répondre aux besoins en eau potable et à ceux de l’agriculture paysanne.

Des bassines à la légalité contestée

Dénis de démocratie, non-transparence dans les processus de négociation et absence de consultation des populations local.es, arrangements avec la réglementation pour ne pas dire infractions, captation ou plutôt détournement de fonds publics à des fins privées et de privatisation d’un bien commun, intervention des lobbies (FNSEA, etc.), manque d’information sur la ressource et les besoins réels, non prise en compte de la demande sociale, du changement climatique et maintien envers et contre tout d’une agriculture intensive, productiviste en l’habillant d’oripeaux écologiques… Voilà la toile de fond de ces projets répondant au nom bien trop amical de « bassines ».

Une bassine, c’est quoi ?

C’est une réserve d’eau géante (8 à 10 hectares en moyenne, 8 m de profondeur entourés de digues de 10m de haut), remplie en hiver en pompant principalement dans les nappes souterraines, pour irriguer en été des cultures intensives (2/3 de maïs, semences, légumes industriels) et financée avec 70 % d’argent public (Agence de l’Eau, Région, État, Europe).

En résumé et en vérité, les bassines ce sont surtout de véritables gouffres financiers, un désastre écologique, écocidaires même, la confiscation d’une ressource par quelques utilisateurs !

  • Un partage inéquitable de l’eau et sa captation au profit du privé : On assiste à la privatisation de l’eau reconnue bien commun par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006 pour le bénéfice de seulement 6 % des agriculteurs de la zone concernée. Dans le même temps, durant l’été, il va être demandé aux habitant-te-s de restreindre leur usage de l’eau. Cette agriculture là ne participe pas à la souveraineté alimentaire des…

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Auteur: Attac France