Pour ne plus être malade à cause de l’environnement ! 

De plus en plus de personnes témoignent de troubles liés aux produits chimiques et aux champs électromagnétiques (CEM). Le nombre de personnes touchées est mal connu dans les deux cas parce que peu étudié. Mais, à la lumière d’études de prévalence à l’étranger, il est plausible que plusieurs pourcents de la population soient concernés, à des degrés divers.

La perte de tolérance aux produits chimiques et aux CEM, parfois brutale et imprévisible, peut conduire à des situations de handicap important, compte tenu de l’omniprésence des produits chimiques et CEM dans notre environnement : technologies sans fil, émetteurs de toute nature, appareils, infrastructures électriques, produits chimiques et parfumés de toutes sortes (cosmétiques, lessives, détergents, désinfectants, solvants, pesticides, gaz d’échappement, métaux, fumées, médicaments, etc).

Les personnes atteintes des formes les plus sévères se trouvent souvent privées de leurs droits fondamentaux : formation, travail, soins, logement, vie sociale, déplacements, loisirs, etc. Un statut de « confiné à vie » en quelque sorte, sans reconnaissance ni aide sociale particulière.

L’émergence de ces maladies environnementales chroniques pose des défis nouveaux à notre société, dans un contexte de déploiement généralisé de ces technologies et d’omniprésence des composés chimiques :

  • défis en ce qui concerne le respect des droits humains et environnementaux tels que définis par notre Constitution ;
  • défis en ce qui concerne le coût humain : les répercussions sur le système de solidarité nationale ne peuvent être négligées : errance médicale, disqualification scolaire et professionnelle, exclusion sociale, voire suicides… et apparition continue de nouveaux cas, notamment chez une population jeune.

Plus généralement, le développement de ces maladies environnementales met en lumière l’urgence d’une politique de santé publique permettant la protection de toutes et tous contre les toxiques environnementaux.

Aujourd’hui, regroupées autour de l’idée qu’on ne devrait plus être malade à cause de l’environnement, nous demandons un cadre d’intervention publique pour la prise en charge des hypersensibilités chimique et électromagnétique et plus largement leur prévention avec comme fil rouge : « Aucun nouveau cas et une prise en charge digne pour les personnes déjà atteintes ».

NOUS VOULONS :

  • un cadre loyal et garantissant notre participation aux orientations en matière de recherche, de prise en…

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Auteur: nadine