Des montres intelligentes aux applications de méditation, en passant par les assistants numériques et les plates-formes de médias sociaux, nous utilisons la technologie au quotidien. Et certains de ces outils technologiques sont aujourd’hui indispensables à notre vie sociale et professionnelle.
En échange d’un accès à leurs produits et services numériques, de nombreuses entreprises technologiques recueillent et utilisent nos renseignements personnels, dans le but de prédire et d’influencer nos comportements futurs. Ce capitalisme de surveillance peut prendre la forme d’algorithmes de recommandation, de publicités ciblées et d’expériences personnalisées.
Les entreprises technologiques affirment que ces avantages améliorent l’expérience des utilisatrices et des utilisateurs. Toutefois, la grande majorité des consommatrices et consommateurs déplorent ces pratiques, surtout après avoir compris comment se fait la collecte de leurs données.
« Résignation numérique »
Le public est insuffisamment informé sur la façon dont les données sont recueillies. La recherche démontre que les entreprises cultivent le sentiment de résignation et exploitent ce manque de connaissances pour normaliser la pratique consistant à maximiser la quantité de données recueillies.
Le scandale Cambridge Analytica et les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance gouvernementale de masse ont levé le voile sur les pratiques de collecte de données. Cependant, les gens sont restés impuissants et résignés devant ces méthodes qui se font sans leur consentement explicite. C’est ce qu’on appelle « la résignation numérique ».
(AP Photo/Michael…
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Auteur: Meiling Fong, PhD Student, Individualized Program, Concordia University