Le 16 janvier 2023, pas moins de 8 chaînes diffusaient en même temps une interminable intervention du Président de la République. Minoritaire politiquement, illégitime, détesté, gouvernant par 49.3 et appliquant le programme de l’extrême droite, Macron tente désespérément de relancer son quinquennat crépusculaire en allant toujours plus loin vers l’ignominie.
Pour commenter son intervention, on trouvait sur les plateaux de télévision Caroline Roux, qui est mariée à l’ancien conseiller de Sarkozy et actuel dirigeant de Facebook France, Nathalie Saint Cricq, la tante de la Ministre de l’Éducation, elle-même mariée au patron de Sanofi, ou encore Anna Cabana, l’épouse de Jean-Marie Blanquer. Un vrai petit clan, qui a réussi un coup d’État médiatique et politique dans ce pays.
Le 16 janvier donc, Macron a donné la pleine mesure de son idéologie : un pétainisme revisité, un remake du Régime de Vichy adapté au XXIème siècle, à base de militarisme, de nationalisme, de mépris et d’injonctions à la natalité. Un résumé :
Un discours nationaliste
Macron a d’abord résumé son programme «autour d’une ligne simple» : «que la France reste la France». C’est littéralement le slogan de campagne de Zemmour, et une phrase inscrite dans l’imaginaire néofasciste depuis des années. Pour bien marquer son ancrage à l’extrême droite, Macron a multiplié les démonstrations, comme cette formule : «il n’y a pas de progrès sans ordre».
Un discours va-t-en-guerre
Autre mot répété de manière systématique : celui de «réarmement». Un gouvernement en crise qui utilise un lexique guerrier sur tous les sujets est toujours très mauvais signe. Macron parle de «réarmement moral», de «réarmement civique», autant d’expressions marquées à l’extrême droite. Comment ça se traduit ? Par un dressage militarisé de la jeunesse. Il annonce aller vers «la généralisation du SNU [Service National Universel]…
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Auteur: B