Pour qui votait-on ?

C’est vrai que ce paragraphe provoque des questionnements.

Si ceux qui s’opposaient au vote des femmes, donc plutôt conservateurs, pensaient qu’elles voteraient comme leur mari ou leur curé, (j’aurais plutôt tendance à penser qu’au contraire, ils croyaient qu’elles ne voteraient pas comme leur mari ou leur curé), pour qui votaient ces derniers ? Dans ce cas, il paraîtrait même contradictoire pour les Communistes de leur avoir accordé ce droit. Cette affirmation est peut-être extraite d’une citation quelconque. Si c’est le cas, que Théo pardonne mon ignorance, mais d’où vient-elle ?

Dans la deuxième phrase, l’apparence de causalité entre les deux affirmations lui donne un petit air de sermon : « peu nombreuses à fréquenter les églises et à ne pas être divorcées ou célibataires, trop de femmes désertent les isoloirs ». Cela dit, on comprend bien qu’elle s’oppose à l’affirmation précédente : mariées ou pas, croyantes ou pas, elles s’abstiennent aujourd’hui.

À propos de l’abstention, on trouve (hélas) peu d’études de genre. Et quand c’est le cas, elles sont contradictoires.

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/abstention-pourquoi-les-femme…
https://www.humanite.fr/politique/egalite-hommes-femmes/chez-les-jeune…

Quant à savoir si Aragon (et Jean Ferrat) ont eu tort, je ne sais pas si cette interprétation est bonne. En tout cas, la conclusion de Théo est pour le moins rugueuse. Il devrait penser à sa maman.

« Thatcher nous avait avertis »… de quoi ?

« Vainqueure » me paraît très bien. Sinon « victorieuse » est disponible.

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