Pour reconstruire une France et une République démocratiques et populaires — Fadi KASSEM

En annonçant clairement sa stratégie d’« emmerder les non-vaccinés », le despote Macron non seulement confirme son mépris absolu vis-à-vis des travailleurs et des citoyens de France depuis son arrivée au pouvoir illégitime, mais également qu’il est un agent central de la fascisation en France – contrairement à ce que les semi opposants Pierre Laurent, Benoît Hamon ou Philippe Martinez ont affirmé en avril 2017 en le qualifiant de « barrage contre le fascisme ». Cette nouvelle – et certainement pas dernière – provocation illustre la volonté d’une majorité de plus en plus aux abois d’en finir avec ce qu’il reste de la République une et indivisible, démocratique et souveraine, sociale et fraternelle. Déjà lors de ses vœux le 31 décembre 2021, en affirmant que « les devoirs valent avant les droits », le despote montrait une nouvelle fois son penchant contre-révolutionnaire, alors même que l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (DDHC) du 26 août 1789 déclare dès son premier article que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». L’instauration du « passe vaccinal », totalement inefficace pour empêcher la circulation du coronavirus et qui constitue une atteinte gravissime aux libertés individuelles et publiques, s’inscrit dans cette philosophie antidémocratique et antipopulaire. De plus, cet énième tour de « passe-passe sanitaire » permet à Macron de faire porter la responsabilité de sa gestion catastrophique et inefficace de la pandémie sur le dos des non-vaccines tout en poursuivant, en demi-teinte, une stratégie d’immunité collective en se faisant passer pour un « dictateur sanitaire » !

On aurait tort de voir dans ces actes et déclarations de simples « dérapages » sous le coup d’une colère qui se manifeste toujours plus à mesure que le Tartuffe de la République ne sait plus comment soumettre les résistants à son pouvoir autoritaire et fascisant. Ils illustrent d’abord une incompétence crasse et un fanatisme idéologique se traduisant par la pulvérisation croissante de ce qui fait la République une et indivisible et la France, à commencer par ses services publics dans une situation cataclysmique à l’image des structures hospitalières ravagées non par les non-vaccinés, mais par des décennies d’euro-austérité capitaliste auxquelles ont contribué les faux « Républicains » (Pécresse et Bertrand en tête) et leurs satellites de droite, mais aussi les fausses « gauches »…

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Auteur: Fadi KASSEM Le grand soir