Un petit anniversaire. Au deuxième étage du 25 de la rue Boyer, dans le 20e arrondissement de Paris, des affiches violettes arborant six lettres : « L’Après ». La petite association politique de Clémentine Autain, de Raquel Garrido, de Danielle Simonnet et d’Alexis Corbière, ces anciens insoumis « purgés » par la direction mélenchoniste lors des législatives 2024, tient ce 21 et 22 juin le premier congrès de sa courte histoire, un peu plus d’un an après son lancement. Mot d’ordre : « Halte aux feux à gauche », selon Corbière.
Au Solaris, une salle de spectacle style art déco des années 1920, anciennement connue sous le nom de « salle Lénine », une vingtaine de tables et un peu moins de 200 personnes. Dans l’assemblée, militants et élus locaux se mêlent aux figures unitaires ce 21 et 22 juin. Parmi eux, les anciens insoumis Alexis Corbière, Hendrik Davi, Danielle Simonnet, Clémentine Autain, Raquel Garrido, l’ex-socialiste Gérard Filoche et l’ancien du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Pierre-François Grond. François Ruffin et ses proches manquent à l’appel.
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Mais peu importe, les membres de cette association sans aucun permanent gardent la ligne : défendre l’union de la gauche coûte que coûte. « On est face à, d’un côté Jean-Luc Mélenchon et de l’autre Raphaël Glucksmann, la volonté de rejouer le match des deux gauches irréconciliables, considère Danielle Simonnet lors des discussions ce 21 juin. Notre raison d’être est de faire en sorte de changer le cours de l’histoire. »
« Rien n’est écrit »
Autain, Corbière, Garrido, Simonnet et compagnie veulent mettre fin à la fable qui raconterait que la présence de plusieurs…
Auteur: Lucas Sarafian