Pour une « augmentation immédiate de tous les salaires » : mobilisation le 27 janvier

« L’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous ! » Le jeudi 27 janvier, plusieurs syndicats (CGT, Solidaires, FO, FSU et les syndicats étudiants et lycéens Fidl, MNL, Unef et UNL) appellent à une journée de grève interprofessionnelle pour les salaires. Dans leur communiqué commun, les organisations demandent une augmentation du Smic, une revalorisation des salaires dans le privé comme dans le public, et une augmentation des pensions et des minima sociaux.

« Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des prix des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités », dénoncent-ils, alors que « les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public ». Pour 2021, l’Insee estime l’inflation à 2,8 %, principalement portée par une augmentation des prix de l’énergie, des biens de consommation et des services. En parallèle, les grandes entreprises du CAC 40 ont enregistré d’importants profits et rachetés en masse leurs actions (ce qui permet de les faire monter), tout en bénéficiant d’importantes aides publiques.

« Le sort réservé aux AESH s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation »

Les syndicats de l’éducation (CGT éduc’action, FO, FSU, SNCL et SUD éducation) s’associent à cette occasion pour porter la voix des accompagnantes et accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Les organisations « encouragent toutes les initiatives qui favorisent une apparition forte des AESH », pour dénoncer des conditions de travail inacceptables : bas salaires, temps partiels imposés, manque de reconnaissance …

Elles demandent, entre autres, une hausse de leurs rémunérations, une possibilité de travail à temps complet et un véritable statut de la Fonction publique. « Le sort réservé aux AESH s’inscrit dans une politique inacceptable de précarisation des personnels de la Fonction publique », précise le communiqué commun.

Pour « véritable revalorisation » des carrières et des salaires dans le public

En parallèle, Solidaires fonction publique dépose un préavis de grève pour tout le mois de janvier. « Au cours des différents confinements, les sollicitations des agent-es publics ont été très fortes »,…

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Auteur: Rédaction