Pour une France pleinement souveraine et indépendante — Fadi KASSEM

En présentant son plan « Europe 2030 » au moment où la France s’apprête à prendre la présidence du Conseil européen, Emmanuel Macron se place plus que jamais dans l’euro-continuité de tous ses prédécesseurs depuis au moins Giscard d’Estaing. Outre le ressassement des classiques promesses comme « l’Europe sociale », « l’Europe verte » ou « l’Europe puissance », le Tartuffe de la République multiple les forfaitures en déclarant que « la souveraineté européenne renforce la souveraineté de la France », alors que dans le même temps, les députés de l’Assemblée nationale (qui ne sont plus des « représentants de la nation »), du RN à la fausse « gauche » PS et EELV en passant par les faux « Républicains » et la Macronie, viennent d’approuver la ratification de la (contre-)« réforme » du Mécanisme européen de stabilité financière (MESF). Un mécanisme approuvé par Sarkozy et adopté par Hollande, détruisant définitivement la souveraineté budgétaire à la merci des imbéciles et dogmatiques « critères de stabilité et de convergence de Maastricht ».

Déjà dépossédée de sa souveraineté monétaire, budgétaire et législative, la France voit en outre de plus en plus sa langue reléguée au musée des souvenirs par une Macronie – dont l’un des plus zélés laquais, le servile Darmanin, vient de recevoir le prix de la Carpette anglaise pour l’année 2021 – qui ne s’émeut nullement que les institutions européennes aient fait de l’anglais la seule langue officielle de travail, à l’image d’une Commission européenne où, déjà en 2019, 85,5% des projets d’euro-directives étaient préparés en anglais. De plus, la volonté du nouveau gouvernement allemand de coalition, dirigé par le pseudo « social-démocrate » Olaf Scholz et avec à la tête des Finances un ordo-libéral maastrichtien pur jus, d’œuvrer à « l’évolution de l’Union européenne vers un État fédéral européen » accélèrera le « saut fédéral européen » réclamé par Macron en 2017, dissolvant définitivement la souveraineté populaire et l’indépendance nationale.

Face à cela, toutes les forces politiques et syndicales institutionnelles de France approuvent, s’inclinent par étapes ou jouent aux pseudo « opposants ». Le « Parti maastrichtien unique » (PMU) qui, des faux « Républicains » (Pécresse en tête, prix de la Carpette anglaise en 2008) aux faussaires « socialistes » (Hidalgo) et « écologistes » (Jadot) en passant, bien entendu,…

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Auteur: Fadi KASSEM Le grand soir