Pourquoi devrais-je perdre mon emploi pour économiser 3,6 tonnes de CO2

L’Institut de Kiel menace de licencier Gianluca Grimalda, un chercheur en climatologie qui travaille sur le terrain en Papouasie-Nouvelle-Guinée, parce qu’il a refusé de prendre l’avion comme moyen de transport pour rentrer en Allemagne.

Gianluca Grimalda est chercheur principal à l’Institut de Kiel pour l’économie mondiale (IfW) en Allemagne. Il a effectué un travail de recherche de six mois sur le terrain à Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG), pour étudier la relation entre la mondialisation, le changement climatique et la cohésion sociale.

M. Grimalda est également un militant écologiste qui a pris des mesures en faveur du climat avec Scientist Rebellion, et il pratique des déplacements à faible émission de carbone pour se rendre sur les lieux de ses recherches. Cela implique de choisir des moyens de transport alternatifs à l’avion, étant donné le niveau élevé d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de ce dernier, qui sont responsables du réchauffement climatique, lequel est à son tour responsable de l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.

Il envisage de retourner en Europe sans prendre l’avion, en embarquant sur des cargos, des ferries, des trains et des autocars. Cela permettrait de réduire les émissions d’un facteur 10, puisque l’avion émettrait quatre tonnes de gaz à effet de serre, tandis que les voyages lents en émettraient 400 kg.

Menace de licenciement de l’institut

Néanmoins, le vendredi 29 septembre, l’IfW a émis un avertissement officiel exigeant la présence du Dr Grimalda à Kiel le lundi 2 octobre, ce qui signifie l’obligation de prendre l’avion. S’il ne se présente pas à l’IfW, il sera licencié. L’IfW motive cette décision par la nécessité de respecter le plan initial de la durée de la recherche, l’autorisation de la période d’absence ayant pris fin le 10 septembre.

La durée du travail sur le terrain…

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Auteur: Bon Pote