Le 28 septembre, des élu·es de l’Hérault, dont la députée LFI Muriel Ressiguier, se sont entretenu·es avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Conclusion de la réunion : une demi-compagnie de CRS débarque sur Montpellier. Comment la parlementaire insoumise, dont le parti est parfois critique envers la police, justifie une telle mesure ?
C’est Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, qui a fait des pieds et des mains pour que cette rencontre ait lieu. Il était accompagné de Jean-Pierre Grand, sénateur LR, Muriel Ressiguier, députée LFI, Jean-François Eliaou, Coralie Dubost, Nicolas Démoulin, Patricia Miralles et Patrick Vignal, député·es En Marche. L’entrevue a duré près de deux heures, avec ce résultat : trente policiers supplémentaires sont en poste à Montpellier depuis jeudi et jusqu’à samedi. Un dispositif reconductible « les prochaines semaines » a annoncé Gérald Darmanin, « au moins un mois » selon Patrick Vignal (Midi Libre, 30/9). Il faudra donc s’habituer à voir davantage de patrouilles dans la métropole en fin de semaine. Avec quelles perspectives ? Le Poing s’est entrenue avec Muriel Ressiguier pour en savoir plus.
Des renforts et du pouvoir
La députée insoumise précise d’emblée qu’elle souhaitait bel et bien trente policiers supplémentaires, mais que c’est « Patrick Vignal qui a pris l’initiative pour que ce soit des CRS », ce qui n’était pas son vœu. Il s’est aussi discuté de la possibilité, pour les policiers municipaux, de pouvoir consulter le fichier des personnes recherchées, « mais on a été un certain nombre a refusé ». En revanche, la police municipale pourra désormais fermer les établissements « qui nuisent à la tranquillité » et avoir accès au système d’immatriculation des véhicules, au système national des permis de conduire, et au…
Auteur : Le Poing
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