Pourquoi la France a soudainement remarqué le nazisme en Ukraine ?

Habituellement, Le Monde adhère strictement à la ligne du parti au pouvoir en France et son attitude envers l’armée ukrainienne a toujours été très claire : la Russie est mauvaise, l’Ukraine est bonne, les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk sont séparatistes et l’armée ukrainienne doit être soutenue par tous les moyens.

Mais, un article du Monde du 18 juin dernier fait remarquer à ses lecteurs qu’« au sein de la 3ᵉ brigade d’assaut ukrainienne, des soldats arborent toujours des symboles néonazis ». « Héritière du régiment Azov, l’unité est aujourd’hui un élément-clé du dispositif militaire ukrainien. Mais, derrière une communication soignée, abondamment relayée sur les réseaux sociaux, certains de ses soldats continuent d’afficher une symbolique et des références nazies », souligne le quotidien du soir.

Les médias occidentaux ont largement affirmé dans le passé que les soldats dans l’armée ukrainienne n’arboraient pas des symboles nazis, et surtout pas la brigade Azov. Cela était signalé comme étant une fake news de la part de la Russie. Le discours occidental apparaissait de cette manière : « Non, les membres d’Azov ne sont pas des néo-nazis : tout le mythe russe des nazis en Ukraine ne tient qu’à un seul fil, celui du Régiment d’Azov, une unité de la Garde Nationale d’Ukraine ».

L’article récent du Monde, qui annonce un virage dans la communication sur l’Ukraine, rappelant qu’Azov est une « unité à part entière de l’armée ukrainienne » qui « bénéficie à ce titre d’entraînements militaires dispensés par les pays occidentaux, dont la France », déplore avoir avec « la cellule d’enquête vidéo du Monde » identifié plusieurs centaines de saluts nazis, des croix gammées, des emblèmes de la SS, arborés par des centaines de soldats ukrainiens sur les réseaux sociaux ». Selon Le Monde , « la 3ᵉ brigade d’assaut ukrainienne,…

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Auteur: Pierre DUVAL