Pourquoi la France est bien une dictature

Après une petite pause tactique qui a consisté à réprimer un peu plus modérément le mouvement social à son début pour éviter un embrasement, le régime macroniste a repris ses bonnes vieilles habitudes : terroriser la population à travers des attaques policières arbitraires, illégales et ultra violentes, arrêter au hasard ses opposants politiques (ou juste des quidams et des enfants étrangers dans la rue), s’en prendre aux journalistes et les empêcher de documenter la répression. Ce type de régime a un nom, un nom que les bourgeois détestent qu’on accole à celui qui les protège car ils trouvent évidemment que ça manque de nuance. Et pourtant… pourtant ça s’appelle une dictature. 

Nous ne sommes pas dans un régime totalitaire, ni dans une dictature militaire

Les bourgeois qui ne craignent rien, qui ne se sont jamais opposés au régime et qui donc n’en ont jamais mesuré la violence et l’arbitraire répressifs, qui croient, bouche bée, à tout ce que leur disent des médias sous influence et l’Etat, veulent de la nuance. Alors donnons-en leur.

Raphaël Enthoven ne s’est jamais opposé au pouvoir, lui sert la soupe en permanence, n’a jamais mis les pieds dans une manif, a toujours évolué dans les cercles de pouvoir et de la grande bourgeoisie, son journal à tendance macroniste est financé par un milliardaire… Comment saurait-il ce qu’il en coûte de s’opposer au régime ? 

Nous ne sommes ni dans l’URSS de Staline, ni dans l’Allemagne nazie ou dans d’autres régimes totalitaires, avec parti unique, contrôle total de l’information, culte du chef et surtout des millions de morts. On le sait, ce n’est pas le propos. Nous ne sommes pas non plus dans une dictature militaire avec l’armée tirant sur la foule à balles réelles à chaque manifestation, les opposants pendus ou fusillés sur la place publique. 

Voilà pour la nuance. 

Oui sauf que voilà, une dictature ce n’est pas que ça. Et par négation : une démocratie ce n’est pas juste ne pas se faire fusiller par le pouvoir. 

La démocratie n’est pas l’élection

Le premier argument, celui de Macron qui se prévaut de l’élection par rapport à la foule, qui viendrait contredire l’idée que nous puissions être dans un autre régime que démocratique est celui de l’élection : nous avons choisi le tyran qui maintenant nous fait jeter des grenades en cloche sur la tête quand nous ne…

La suite est à lire sur: www.frustrationmagazine.fr
Auteur: Rob Grams Frustration Mag