Pour disqualifier et déconsidérer toute tentative de critique de l’ordre établi, de leurs institutions néolibérales et de leur domination économique et sociale sur nos vies, les bourgeois – via les journalistes, éditorialistes, intellectuels acquis à leur cause – accusent leurs détracteurs de “complotisme”…
Vous les avez sûrement déjà vus, lus ou entendus. Des reptiliens aux ovnis, qui seraient aux commandes de notre planète, en passant par la croyance en la Terre plate, de nombreuses théories du complot pullulent sur internet. Souvent grossières et caricaturales, elles sont étiquetées par les journalistes et les intellectuels spécialistes de la chasse au complotisme et conspirationnisme de la même manière que des complots bien réels. Par exemple, la Central Intelligence Agency (CIA) a effectivement contribué à renverser des régimes démocratiques pour servir les intérêts étatsuniens : les archives déclassifiées ont montré sa participation indirecte dans le coup d’État contre Salvador Allende et son soutien à la dictature d’Augusto Pinochet. Les affaires de conflits d’intérêts alimentent la défiance envers les responsables politiques et les dirigeants des grandes entreprises, et pour cause. Ces situations, dans lesquelles les intérêts personnels d’un agent public influent sur les décisions qu’il prend dans le cadre de ses fonctions officielles – qui sont bien entendu illégales et donc menées secrètement –, secouent régulièrement l’actualité : rien qu’en France, on peut citer les affaires Woerth-Bettencourt, Cahuzac, Médiator, Clearstream…
Chaque année, l’observatoire du conspirationnisme, créé en 2007 par Conspiracy Watch, nous délivre un sondage pour démontrer à quel point les Français sont complotistes. En 2019, à leur “enquête ” mensuelle s’ajoute le constat que les pauvres ainsi que les jeunes seraient les plus touchés par le conspirationnisme. Nous…
Auteur: Rédaction Frustration Mag
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