Pourquoi les riches ne bifurquent pas

En 2023, il n’y a plus à douter que l’espèce humaine est à l’origine de la transformation brutale de son environnement. Les conséquences sont d’ores et déjà observables à travers le dérèglement climatique, les pollutions multiples, l’extinction de la biodiversité et le bouleversement des cycles biochimiques essentiels à la vie.

Mais les êtres humains sont-ils tous autant responsables de cette situation inédite et pour le moins chaotique ? La réponse est assurément non. Plusieurs travaux scientifiques, dont ceux de Piketty et Chancel, étayent incontestablement que « les plus riches » sont les principaux responsables de la destruction de la vie sur Terre.

Pourtant, les plus riches continuent à mener le même mode de vie malgré les alertes répétées des scientifiques et une couverture médiatique toujours plus importante (même si encore insuffisante compte tenu des enjeux). Les riches sont-ils si cyniques et insensibles aux souffrances de la majorité du monde pour se comporter de la sorte ? N’ont-ils pas d’amour pour leurs enfants pour contribuer à endommager à ce point leur habitat ?

Pour comprendre cette inaction, il faut s’intéresser aux freins qui empêchent les plus privilégiés de changer. Il ne s’agit pas de les excuser, mais de comprendre. On ne peut balayer les freins du changement d’un revers de la main au titre que ce sont « des problèmes de riches » si l’on souhaite avoir une chance de maintenir une Terre habitable pour tous.

« Les plus riches » sont les principaux responsables de l’effondrement du vivant

Que ce soit par leur manière de consommer, le fruit de leur épargne, les impacts et conséquences de leur métier, ou leur influence culturelle et politique dans la société, le mode de vie des plus privilégiés est écocidaire et nous embarque tous à marche forcée vers l’anéantissement de la vie telle que nous la connaissons.

Qui sont ces plus riches qui condamnent l’habitabilité…

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Auteur: Bon Pote