Les relations entre la France et l’Algérie continuent de se dégrader. Après l’expulsion de l’influenceur algérien Doualemn – 138 000 abonnés sur TikTok – par les autorités françaises et son embarquement vers l’Algérie, ce jeudi 9 janvier, l’homme a finalement fait demi-tour. Les autorités algériennes ont refusé son entrée sur le territoire.
Tout commence le mardi 31 décembre. Doualemn publie une vidéo sur TikTok dans laquelle il demande aux Algériens de « donner une sévère correction » à un homme semblant résider en Algérie. Elle est signalée par Chawki Benzehra, un militant algérien réfugié en France et lanceur d’alerte contre les discours de haine.
Alger interdit l’influenceur de son territoire
L’affaire prend une autre dimension quand le maire de Montpellier, Michael Delafosse, s’en saisit. L’élu socialiste effectue un signalement judiciaire le samedi 4 janvier. La préfecture de l’Hérault emboîte le pas. Le mardi 7 janvier, elle annonce le retrait de son titre de séjour à la suite de ses propos sur les réseaux sociaux. « Les provocations publiques à commettre un crime ou un délit et légitimant la torture constituent des menaces graves à l’ordre public », écrit le service de l’Etat sur X (ex-Twitter). L’homme déjà condamné à plusieurs peines de prison est ensuite interpellé et placé dans le centre de rétention administrative (CRA) de Nîmes en vue de son éloignement.
Une comparution…
Auteur: Quentin Gérard