Pourquoi l'Occident a-t-il accepté de se tourner vers le fascisme… une fois de plus ? — Matthew Ehret

Source Strategic Culture

Nous avons souvent entendu décrire la Seconde Guerre mondiale comme “la guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres” .

De nombreux Occidentaux ont même été amenés à croire que l’idéologie du fascisme nazi était tout simplement si diabolique que rien de tel ne pourrait plus jamais se produire.

Le roman Impossible ici (It Can’t Happen Here) de Sinclair Lewis, paru en 1935, tentait d’avertir les Etasuniens que le plus grand danger qui avait fait le succès du fascisme ne résidait pas dans sa représentation caricaturale dans les médias, mais plutôt dans l’illusion psychologique collective qu’un tel système ne pourrait jamais voir le jour dans le pays épris de liberté qu’est l’Amérique.

Malheureusement, comme nous l’avons vu au cours des presque huit décennies qui ont suivi la victoire des alliés en 1945, le fascisme a en effet ressurgi dans une expression plus virulente que quiconque ne l’avait imaginé.

Alors que le système financier actuel se dirige vers un effondrement inévitable qui n’est pas totalement différent de la démolition contrôlée des bulles de l’économie de casino de 1929, des forces géopolitiques sont à nouveau mises en jeu et évoquent une fois de plus la possibilité très réelle d’une nouvelle guerre mondiale.

Au lieu de s’efforcer d’éviter une confrontation nucléaire désastreuse en tentant honnêtement d’accepter les voies diplomatiques offertes par les hommes d’État russes et chinois, on n’entend que le cliquetis des sabres antagonistes dans les salons pleins d’autosatisfaction de Davos et de l’OTAN.

Au lieu de voir des efforts pour remédier à l’anéantissement des formes viables d’énergie, de production alimentaire et de capacité industrielle nécessaires à la vie dans les nations occidentales, c’est la tendance inverse qui se manifeste au pas de charge. Dans presque toutes les nations prises dans la cage de l’OTAN, nous ne trouvons…

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Auteur: Matthew Ehret