Poutine, la poule et le couteau

Alors de loin, « ici », on voit des formes, des formes,
les formes du pouvoir imbécile, despotyrannique,
tout le monde les voit, les photos des voyeurs professionnels
nous les montrent dans la presse pressée de nous montrer les formes
de l’inénarrable, du tragicomique de la puissance assise sur son cul
de gouvernance vachelarde et même plus,
cette grande table où il siège tout au bout et s’adresse
à deux rampouilles de l’armée assis eux à 15 mètres peut-être
sur sa droite à l’autre bout, ces burlingues de la burlingocratie, tout blancs,
l’un encore, dans une autre salle, où il est assis à signer quoi ?
des plans d’attaque peut-être ?

tandis qu’à deux autres burlingues espacés du premier de 10 mètres,
deux autres, des sous-fifres attendent, et qu’une secrétaire,
la pauvre, elle serait plus à l’aise en patins à roulettes,
fait la navette en courant avec courbettes empressées
pour faire passer les documents, quels documents ?
La vidéo nous montre le cirque, nous y assistons gratos.

Ou encore cette autre photo voyeuse
où il est assis au même burlingue tout blanc,
sur fond de murs tout blancs, face à une poignée d’oligarques
assis eux sur des chaises et masqués de rigueur,
pourquoi, mais pourquoi bon dieu cette distance ?
Covid ? non, pas seulement, marque de l’inaccessible aura du despote ?
distance de protection au cas où un infiltré viendrait
le buter et serait alors obligé,
à cette distance, de prendre le temps de viser au risque de se faire
buter le premier par un sniper de la garde rapprochée,
plus rapide, embusqué là dans un coin d’ombre ?
Les photos ne nous disent pas, elles sont même trompeuses,
agrandissent peut-être les proportions
comme celles qui vendent des apparts en ville,
où les dimensions sont élargies pour donner l’impression
que la pièce fait 6 sur 6 alors qu’en réalité elle fait 3 sur 3.

« Le rêve de l’individu, c’est d’être deux.
Le rêve de l’État, c’est d’être seul »
(Notre musique, JLG)
C’est réussi.

Et on pourra faire la même prise, capture de voyeur patenté,
à l’Elysée dans les dorures,
au Capitole amerloque dans le rococo,
et partout dans les lieux de
Pouvoir Foutoir à puissance où l’UN se distingue pour mettre
en relation l’image de boursouflure cruauté décisoire
avec l’image par ailleurs de terreur et massacre
sur l’autre terrain des opérations.
Les images du Pouvoir sont connes comme leurs pieds,
tandis que celles de la résistance sont à même le sol battu
où chefs…

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Auteur: lundimatin