Premiers nuisibles au jardin : les pelleteuses s'en prennent à la terre !

Les habitant.es des rues avoisinantes récupèrent un jardin en friche. Durant le 2ème confinement, la vie de quartier se développe autour de ce lieu et dynamise des envies de collectif, de faire ensemble en partageant un espace. Depuis Novembre, des plus petits viennent s’y balader, emmenant leurs parents, des plus grands viennent préparer le terrain pour cultiver la terre et l’esprit, certain.es organisent des évènements culturels. D’autres encore y cherchent une bulle d’air, dans un environnement de plus en plus étouffant.

Malheureusement, comme toujours, ce modèle n’est pas envisageable pour cette municipalité.

Contexte :

  • Mars/Avril 2020 :
    Premiers échanges entre voisins sur l’utilisation de la friche rue de Caen.
  • Août/Septembre 2020 :
    Premier apéro nettoyage du jardin.
  • 11 Novembre 2020 :
    Grande journée collective, plus de 60 personnes (enfants, adultes, ados…) viennent partager ce lieu en plein confinement.
  • Début Décembre 2020 :
    Pourparlers avec Toulouse Métropole Habitat (propriétaire du terrain). L’établissement d’une convention est en bonne voie pour être dans les « clous ». Ce terrain est laissé à l’abandon depuis plus de 15 ans.
  • 18 Décembre 2020 :
    « Faites de la soupe » réunit des artistes et des faiseurs de soupe au jardin.
  • Janvier 2021 :
    Toulouse Métropole Habitat fait savoir que le maintien du jardin collectif ne serait pas possible car des logements doivent y être construits. En amont des arbres seraient plantés à partir de fin janvier, début février.
    Après 15 ans, il semblerait que ce soit une urgence.

A ce jour aucun permis de construire n’a été déposé.

Depuis ce matin (2 février) une entreprise installe de nouvelles clôtures et des haies rue de Caen et rue des Turres afin de fermer le terrain.
Et demain ce ne seront pas les futurs arbres de la résidence à venir qui seront plantés mais 250 graminées (herbe de la pampa, fortement allergènes à proximité d’une école).
Elles occuperont donc le terrain et ce qui a été planté sera saccagé.

Tout ceci laisse penser que Toulouse Métropole Habitat ne souhaite pas construire des logements dans l’immédiat mais…

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Auteur: IAATA