Cette dernière estimation marque une augmentation de 20 % – équivalant à un demi-million de réfugiés – par rapport à 2024, en raison de la prolongation des situations de déplacement massif, de l’émergence de nouveaux conflits et des impacts du changement climatique.
Pour la neuvième année consécutive, les Syriens déplacés continuent d’avoir les besoins les plus importants en matière de réinstallation, avec près d’un million (933.000) de réfugiés qui devraient avoir besoin d’un soutien dans le cadre de ce programme. Viennent ensuite les réfugiés d’Afghanistan (558.000), du Soudan du Sud (242.000), les Rohingyas du Myanmar (226.000), du Soudan (172.000) et de la République démocratique du Congo (158.000).
Selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), les besoins en matière de réinstallation ont également fortement augmenté dans les Amériques, en raison « des niveaux sans précédent » de déplacement dans la région.
Près de 100.000 réfugiés réinstallés en 2023
« La réinstallation est une intervention qui permet de sauver des vies pour les réfugiés à risque et constitue une réponse significative à des situations de déplacement forcé accrues et non résolues », a déclaré Ruvendrini Menikdiwela, Haut-Commissaire assistante pour la protection du HCR.
La réinstallation des réfugiés – qui implique la réinstallation des réfugiés dans un pays qui a accepté de les accueillir et de leur accorder une installation permanente – est proposée par les États à leur discrétion. L’année dernière, plus de 96.000 réfugiés ont été réinstallés par les États, avec le soutien du HCR.
Cela représente une augmentation de 65 % par rapport à l’année précédente et se rapproche de l’objectif de 100.000 fixé dans la feuille de route 2030 du HCR.
Cela représente toutefois moins de 5 % des réfugiés qui avaient besoin d’être réinstallés en 2023. Les États-Unis, le Canada,…
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Auteur: Nations Unies FR