Présentation du livre « La liberté ne se mendie pas, L'Envolée 2001-2008 » au CRAS

Au cœur des luttes anticarcérales

Vendredi 21 janvier 2022

Au CRAS (Centre de Recherche sur l’Alternative Sociale)
39, rue Gamelin 31100 Toulouse
Métro Fontaine Lestang

Début des festivités à 19h30
– 19h30 : Auberge espagnole (les boissons sont proposées en soutien à l’association)
– 20h : Projection d’un documentaire sur Marius Jacob avec des propos d’Olivier.
– 20h30 : Présentation du livre en présence de l’auteure, Nadia Ménenger.

C’est un livre de combat, il permet de revisiter la naissance de ce nouveau siècle né dans un large consensus sous le signe du tout-sécuritaire. Il rassemble des articles rédigés à deux ou principalement par Olivier et parus dans le journal l’Envolée dont il était le cofondateur.

Olivier Cueto est mort le 28 mars 2020 à Paris, à l’âge de 60 ans. Jusqu’au dernier jour il aura dégusté la vie avec une insatiable curiosité et une énergie remarquable. Titulaire d’une agrégation de lettres qui lui aurait permis de faire une carrière d’enseignant bien rétribué, il a préféré parcourir les sentiers interdits de l’illégalisme libertaire. Il laisse de nombreux textes, notamment ceux qu’il a écrits ou coécrits pour le journal anticarcéral L’Envolée, qu’il a cofondé et longuement animé. Ce sont ces écrits de combat – reflets de ses réflexions, de son expérience et de son engagement – que ce livre se propose de partager.
Se plonger à nouveau dans les textes publiés dans L’Envolée permet de retracer le virage sécuritaire des années 2000. Comprendre comment, petit à petit, le discours dominant repris par un chœur consensuel a assimilé la « délinquance » à une maladie qu’il convient de dépister et de traiter : évaluation, punition, rémission. La délinquance est devenu un problème individuel ou familial qui n’a plus rien de politique, qui n’a pas à interroger la société toute entière. Il est inutile de se pencher sur les causes sociales, économiques, politiques, morales pour les résoudre. Les responsabilités sont à chercher dans la psychologie des individus ou de leurs proches ; les « inadaptés » n’ont qu’à bien se tenir et arrêter de s’attrouper !
Malgré les 72 000 prisonniers et le millier de personnes incarcérées à la suite des révoltes des « gilets jaunes », la question carcérale a du mal à émerger, laissant souvent les détenus seuls face à la violence de l’institution pénitentiaire. Les comités se limitent le plus souvent au soutien d’une personne ou à une catégorie de…

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Auteur: IAATA