Présidentielle : vous avez demandé le cauchemar ?

Jordan Bardella

L’actuel président du Rassemblement national (RN) triomphe, grâce aux autorités israéliennes qui lui ont fait la grâce, en même temps qu’elles poursuivent la campagne génocidaire qui a déjà exterminé 50 000 Gazaoui·es, de l’inviter à participer à Jérusalem à un colloque sur l’antisémitisme. Car depuis que Jordan Bardella a profité du voyage qui lui était ainsi offert pour visiter le mémorial de Yad Vashem, construit en mémoire des victimes juives de la Shoah, le commentariat dominant va répétant qu’il a pour de bon « dédiabolisé » son parti.


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C’est se rendre un peu vite (mais qui s’en étonnera, dans un moment de fascisation générale ?) à une conclusion jugée heureuse puisque, dans la réalité, l’intéressé refuse toujours de dire ce que lui inspire le menu détail que son parti a été cofondé par un ancien Waffen SS et un ex-milicien – c’est-à-dire par des complices actifs des abominables crimes dont Yad Vashem entretient le souvenir. Avec Bardella, c’est cet immonde héritage qui entrerait à l’Élysée – et c’est en soi tout un programme. 

Marine Le Pen

Après avoir été condamnée le 31 mars 2025, pour détournement de fonds publics, à une peine de cinq ans d’inéligibilité dont l’exécution provisoire pourrait, conformément à la loi – et à ses propres souhaits, puisqu’elle réclamait en 2013 l’inéligibilité « à vie » pour les élu·es reconnu·es coupables de telles indélicatesses –, l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle : Marine Le Pen va répétant que ces rudes mais justes réquisitions, qu’elle présente comme une mise à « mort…

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Auteur: Sébastien Fontenelle