Nous, TransPédéGouines, appelons à manifester aux côtés des organisations décoloniales pour lutter contre notre ennemi commun : l’État impérialiste français. Notre lutte doit être révolutionnaire, anti-capitaliste, anti-impérialiste et anti-patriarcale.
France hors des colonies : nos corps ne sont pas des territoires !
Alors que les Gazaoui-es sont assassiné-es, mutilé-es et affamé-es, avec le soutien actif de l’État impérialiste français et de ses industries, nous, TransPédéGouines, refusons d’être utilisés comme justification idéologique de ce génocide, d’autant plus que l’état d’Israël nous discrimine.
En France, la bourgeoisie nous utilise aussi pour justifier lislamophobie d’État, en mettant en danger de mort nos adelphes musulman-es, en ostracisant nos adelphes voilé-es, et en reléguant les TransPédéGouines musulman-es dans une sorte d’intersection impensable. Et pourtant, l’empire colonial français a joué un rôle majeur dans la mise en place des normes de genre au service du capitalisme en Afrique et en Océanie, réprimant toutes formes de fluidité de genre ou d’existences non-cishétéronormées présentes dans-les sociétés pré-coloniales.
La France fait partie de ces États impérialistes occidentaux qui, aujourd’hui, reprennent les droits que l’on à arrachés par la lutte :
Dans un contexte de montée de l’extrême droite partout dans le monde, et en particulier en France, les discours transphobes se répandent dans les champs politiques et médiatiques, même dans les milieux révolutionnaires et de « gauche ». | Ces discours ont des conséquences directes : les transféminicides et les violences envers les personnes trans. Nous n’oublierons pas et ne pardonnerons pas l’assassinat de Géraldine, d’Angelina, de Sarah Millerey, de Jennifer, et de toutes les femmes trans, racisées et travailleuses du sexe — assassinées par le Capitalisme cishétéropatriarcal !
Les…
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