Primaire de la gauche : écolos et insoumis déclinent la proposition d'Anne Hidalgo

Anne Hidalgo, sur TF1, propose l’organisation d’une primaire à gauche. – Capture d’écran de TF1

Anne Hidalgo a proposé mercredi 8 décembre l’organisation d’une primaire à gauche pour désigner un candidat unique pour la présidentielle : « La gauche, aujourd’hui fracturée, doit se retrouver et se rassembler pour gouverner, a-t-elle déclaré sur TF1. Organisons une primaire de la gauche, arbitrée par nos concitoyennes et nos concitoyens qui souhaitent retrouver l’espoir. » Il s’agit d’un revirement politique, car la socialiste s’était jusqu’ici opposée à toute primaire. Son invitation a cependant été refusée par l’ensemble des forces politiques de gauche.

Jeudi 9 décembre sur Europe 1, le candidat Yannick Jadot a indiqué que cette nouvelle primaire « n’est pas le choix des écologistes ». « J’ai écouté Anne Hidalgo et elle prend acte de l’impasse de sa candidature et du fait que les idées qu’elle porte peinent à percer dans l’opinion publique. Il y a une volonté de sortir de l’impasse par une idée surprise, a-t-il affirmé, faisant allusion aux intentions de vote — très faibles — en faveur de la maire de Paris. Quoi qu’il arrive, je ne participerai pas à une primaire de la gauche. » L’écologiste a également invité les socialistes à rejoindre sa candidature et son programme.

Côté La France insoumise, le député Éric Coquerel a fustigé la « machine à perdre » de la primaire : « Si le PS estime qu’il vaut mieux aller vers le programme le mieux placé pour gagner (…), on n’a pas de problème pour accueillir tout le monde », a-t-il ajouté sur BFMTV.

Seul son de cloche discordant, celui d’Arnaud Montebourg. Dans une lettre publiée mercredi 8 décembre, le prétendant à l’élection présidentielle écrivait refuser « la fatalité des cinq candidatures de gauche lorsque toutes les autres familles politiques sont quasiment réunifiées derrière la leur », appelant à un rassemblement de la gauche. Il se disait ainsi prêt à retirer sa candidature, pour le moment créditée de 2 % d’intentions de vote.

La déclaration d’Anne Hidalgo a…

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Auteur: Reporterre