Procès 5G France : le juge contraint les opérateurs à accepter une médiation

Parmi les nombreux opposants à la 5G, un collectif de 500 citoyen.ne.s a assigné en justice les 4 opérateurs français (Free, Orange, Bouygues Telecom, SFR) afin d’obtenir un véritable débat démocratique sur le sujet. Fin octobre, coup de théâtre : le juge des référés a contraint les opérateurs téléphoniques à participer à une médiation avec le Collectif des 500, et cela avant la première audience du procès fixée au 16 décembre.

Qu’il s’agisse de son empreinte écologique ou des risques sanitaires encore méconnus, la 5G rencontre une opposition de plus en plus vive de la population. Elle reste pourtant soutenue sans faillir par le gouvernement, et son déploiement se poursuit sur le territoire français où 483 antennes sont déjà actives.

Paris, la capitale, est logiquement la ville qui compte le plus d’antennes 5G : 118. Marseille arrive en deuxième position avec 95 antennes, suivie de Lille (82). Les autres antennes sont réparties dans sept grandes villes du territoire métropolitain et aussi Outre-mer.

Les maires des communes concernées démontrent de plus en plus une opposition farouche à ce déploiement à marche forcée, comme la Ville de Grenoble qui a bloqué l’avancée des travaux par des arrêtés, ou celle de Lille qui a adopté un moratoire sur le déploiement de la 5G, qui « prendra effet au moins jusqu’à la publication du rapport attendu de l’Anses en 2021 ».

Un rôle difficile à assumer pour les communes, puisque le Conseil d’État a reconnu une « compétence exclusive aux autorités de l’État pour réglementer l’implantation des antennes relais sur le…

Auteur: Laurie Debove
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